L’ISIE n’était pas au courant de l’organisation, par l’Etablissement de la télévision tunisienne, de débats politiques télévisés. Et ce, en prévision des prochaines législatives. C’est ce que déclare le vice-président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections, Farouk Bouasker.
De plus, Farouk Bouasker ajoute qu’il n’y a aucun article dans la décision commune entre l’ISIE et la HAICA qui prévoit l’organisation de débats télévisés pour les élections législatives. « Il n’y a par conséquent aucune base juridique pour l’organisation de ce genre de débats pour les législatives », déclare-t-il.
En effet, une décision commune, publiée le 21 août dernier, porte sur la couverture des campagnes électorales par les médias audiovisuels. Elle résulte d’un accord entre l’ISIE et la Haute autorité indépendante pour la communication audiovisuelle.
Cependant, la Télévision nationale annonçait l’organisation de deux débats télévisés pour les élections législatives les 1er et 2 octobre prochain. Selon le Président-directeur général de l’ETT, Lassaad Dahech, ces débats rassembleront neuf candidats. Ils représenteront des listes partisanes, de coalition et indépendantes.
Par ailleurs, quels sont les critères de choix des candidats qui participeront aux débats (environ 1500 listes candidates)? Lassaad Dahech indique qu’une décision commune de l’ISIE et la HAICA permettrait de les sélectionner.
Ainsi, Hasna Ben Slimène, membre de l’ISIE, souligne que les débats télévisés entre candidats représentent une expérience nouvelle. Elle contribuera à enrichir le paysage médiatique et politique dans le pays. Car, « les débats télévisés pour les législatives constituent une occasion importante de répondre aux interrogations des électeurs », conclut-elle.