Le comité directeur de l’Etoile Sportive du Sahel annonçait, hier mercredi, sa séparation à l’amiable avec son entraîneur Faouzi Benzarti.
En effet, cette décision était attendue. En raison du double échec du club aux 16es de finale aller de la Ligue des champions africaine et son élimination précoce de la Coupe arabe des clubs. C’était dans l’air et c’est désormais officiel. Entre Faouzi Benzarti et l’Etoile sportive du Sahel, c’est la rupture à l’amiable.
Ainsi, le sixième passage du technicien, homme d’expérience et de poigne, à la tête de l’Etoile fut de courte durée. Le comité directeur du club tunisien décidait, mercredi, de mettre un terme aux fonctions de son entraîneur de 69 ans. Et ce, après une série noire marquée par de mauvais résultats et des contre-performances.
Double échec!
En somme, une décision logique vu, d’une part l’humiliante défaite 2-0 sur le terrain du club ghanéen d’Asante Kotoko; en 16es de finale aller de la Ligue des champions africaine. Et d’autre part, une élimination précoce dès les 16es de finale de finale de la Coupe arabe des clubs (dont l’ESS était le tenant); face au modeste Shabab de Jordanie.
Par ailleurs, d’autres sanctions sont tombées suite aux déboires du club étoilé. Notamment le limogeage du directeur sportif Imed Mhadhebi. La même sanction frappe le président de la section football, Mehdi Lajimi, et le secrétaire général, Adel Ghaith.
En outre, on prévoit aussi l’organisation de deux assemblées générales, ordinaire et élective. Elles se dérouleront le 1er novembre prochain, pour sauver ce qui reste des meubles.
En réaction à la mise à l’écart de son coach et vieil ami Faouzi Benzarti, le président de l’Etoile Ridha Charfeddine s’exprimait sur les ondes radio. En attendant la désignation d’un nouvel entraîneur, il précise que le reste du staff technique assurera l’intérim. Et ce, pour la préparation du match retour du 2e tour retour de la Ligue des champions d’Afrique face à Asante Kotoko.
Un confortable excédent
Dans cette interview, le président de l’Etoile révèle que grâce à la prime de victoire en Coupe arabe des clubs champions, dont le montant s’est élevé à 16,2 millions de dinars, le budget du club a connu un excédent. Et ce pour la première fois depuis des années.
« Une grande partie de ces revenus était consacrée au règlement des amendes financières infligées à l’Etoile qui était menacée de se voir déduire 16 points de son classement en cas de non-règlement d’un certain nombre de dossiers en suspens en rapport avec plusieurs joueurs tels que le Brésilien Liao (3,3 millions de dinars), Bilel Mohsni (2,3 millions de dinars) et Zouhair Dhaouadi (180 000 dinars) », a-t-il précisé. Et d’ajouter que l’ESS devra verser 700.000 dinars au club algérien de l’USM El Harrach, dans le cadre du dossier de transfert de l’international algérien Bagdad Bounjah.