Une délégation de la Fédération générale des industries alimentaires du tourisme, de l’artisanat et du commerce relevant de l’UGTT et la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) prévoient une réunion pour le 10 octobre. Ainsi, l’affaire Thomas Cook impacterait la situation touristique.
Cette réunion porte sur les répercussions de la faillite du tour-opérateur britannique Thomas Cook sur les hôtels. Saber Tibini, secrétaire général de la fédération, a affirmé à leconomistemaghrebin.com que la situation des agents et des employés dans les hôtels est normal. L’affaire Thomas Cook fait couler l’encre ces jours-ci.
Pour le moment, la fédération n’a détecté aucune anomalie. Par ailleurs, il rappelle qu’étant donné que la basse saison a commencé, il est prévu de réduire le nombre des employés dans les hôtels, lance-t-il.
Thomas Cook, créé en 1841, compte 22.000 employés dont 9000 au Royaume-Uni. Il reçoit au total 20 millions de clients par an. Et ce, sur 16 principales destinations.
Mais, très lourdement endetté, son horizon se dégradait fortement ces dernières années. Et ce, entre la concurrence acharnée des sites internet de voyage à bas prix et la frilosité de touristes inquiets du Brexit, notamment.
Et déjà, le voyagiste européen annonçait une perte abyssale d’1,5 milliard de livres pour le premier semestre 2019. Pour un chiffre d’affaires de quelque 10 milliards de livres.
D’ailleurs, le groupe annonce, selon l’AFP, qu’il fait faillite après avoir échoué à trouver des fonds nécessaires pour sa survie. Il est placé en liquidation judiciaire avec effet immédiat. Tout en laissant 600.000 touristes, dont 150.000 Britanniques dans le monde, sur leur lieu de vacances. Face à cette situation, les autorités britanniques vont devoir organiser le rapatriement massif de ces touristes.