Le procureur du Tribunal de première instance de Sfax 2 ouvrait jeudi une enquête sur les circonstances de la mort d’une jeune-femme de la délégation d’Agareb. C’est ce que confirme le porte-parole des tribunaux de Sfax, le juge Mourad Turki. Elle serait décédée, selon des informations relayées par les réseaux sociaux, des suites d’une piqûre de moustique. Sa mort a suscité de vives protestations de la part de la société civile. Laquelle pointe du doigt la pollution dans la région.
Cependant, le ministère de la Santé, démentait plus tôt dans la journée, dans une mise au point, les informations rapportées par certains médias. Informations selon lesquelles le décès de la jeune-femme proviendrait à la piqûre d’un moustique toxique. Il précise que le décès serait la conséquence de problèmes de santé de la victime. Car elle a contracté une maladie rare et souffrait du diabète.
En effet, le ministère indique que la défunte avait été admise au département des maladies microbiennes de l’hôpital Hedi Chaker de Sfax. Et qu’elle se trouvait dans un état critique le vendredi 20 septembre; après avoir consulté auparavant un médecin privé.
Ainsi, « le juge d’instruction du quatrième bureau du tribunal a engagé la procédure. Et il a assigné un juge d’instruction pour enquêter dans cette affaire. Il autorisait également l’autopsie à l’Hôpital universitaire Habib Bourguiba de Sfax du corps de la victime âgée de 21 ans. Afin de déterminer les causes, l’heure et la date du décès », précise le porte-parole.
Au final, il indique que l’autopsie révèle que « la mort était naturelle, due à une maladie chronique de la jeune-fille (diabète). Et une complication causée par une infection bactérienne ». Ajoutant que des échantillons du corps de la défunte ont été prélevés afin de procéder à des analyses microbiologiques et toxicologiques.