Le président de la République provisoire, Mohamed Ennaceur s’est entretenu, hier, avec le président de l’Association des magistrats tunisiens (AMT) et le président du Syndicat des magistrats tunisiens (SMT).
Dans ce cadre, les représentants des magistrats tunisiens ont exprimé leur considération pour les efforts du président de la République. Des efforts qui visent le règlement des différends dans les services judiciaires. Et ce, suite aux incidents survenus, la semaine dernière, au Tribunal de première instance de Tunis.
Egalement, ils ont salué son souci de connaître les points de vue des différentes parties. Notamment les avocats et les magistrats. Et de préserver le pouvoir judiciaire des tiraillements politiques.
Par ailleurs, le président de l’AMT précise que le président de la République a souligné l’importance de faire valoir l’intérêt national, surmonter les litiges et de travailler sur une base commune. A même de préserver les relations de confiance et de respect mutuel.
Il s’est , en outre, félicité de l’appui réitéré de Mohamed Ennaceur aux magistrats. Ainsi que de sa volonté de les doter des moyens nécessaires. Et ce, pour améliorer leur condition de travail et garantir leur protection.
« Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) est le cadre idéal pour résoudre les conflits au sein de la famille juridique. L’initiative d’élaborer un Code d’honneur et de créer un comité des sages peuvent constituer un mécanisme efficace. L’objectif est d’éviter les conflits à l’avenir », a-t-il fait valoir.
De son côté, le président du SMT a évoqué l’importance de respecter le prestige de la justice et la dignité des magistrats. Tout en saluant le sens de la responsabilité des magistrats tunisiens. Lesquels ont repris le travail judiciaire en faisant prévaloir l’intérêt national. Ainsi que les droits et les libertés des justiciables.
Au final, il a mis en exergue le fait que le président de la République a interagi positivement. Notamment suite à la crise qui a secoué la justice. Et ce, en saluant l’idée de l’élaboration d’un « Code d’honneur » sous l’égide du CSM.