La situation financière de la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) demeure épineuse. C’est ce qu’affirme le secrétaire général de l’Union régionale tunisienne du travail de Gafsa, Mohamed Sghaïer Miraoui. Et ce, dans une vidéo qui circule actuellement sur les réseaux sociaux.
Dans cette vidéo, le secrétaire général de l’Union régionale du travail de Gafsa déplore la situation catastrophique de la compagnie. Car, la CPG était jadis la fierté de l’économie nationale. Il estime qu’elle est en situation de mort clinique. Mohamed Saghäier Miraoui affirme que l’UGTT a déjà tiré la sonnette d’alarme à plusieurs reprises, mais en vain.
Le syndicaliste propose d’agir en urgence pour régler les dettes de la Société tuniso-indienne des engrais (TIFERT) et du Groupe chimique tunisien auprès de la CPG. D’après les estimations de l’UGTT, ces dettes atteignaient 800 millions de dinars en 2016. Le syndicaliste interpelle l’Etat pour agir en urgence. Dans le même sillage, il affirme que l’UGTT s’attend a une solution, mais en vain. Et de considérer que la faillite de la CPG est une atteinte économique à Gafsa. Pour lui, tous les intervenants regretteront les répercussions de la faillite.
En effet, l’Union régionale de Gafsa a publié un communiqué fin septembre rappelant la gravité de la situation. Par ailleurs, la centrale syndicale régionale interpellait l’Etat dans le même communiqué afin de mettre en place les solutions idoines.
La centrale syndicale régionale propose trois solutions :
1/ Régler les dettes de la Société tuniso-indienne des engrais (TIFERT) et du Groupe chimique tunisien auprès de la CPG.
2/ Revoir à la hausse le prix du phosphate qui n’a pas été revu à la hausse depuis des années.
3/ Créer des projets économiques à Gafsa, ce qui allégera l’ébullition sociale et les dépenses de la CPG.