A quelques jours des élections législatives, la Tunisie vit au rythme des trois grandes soirées de débats télévisés sur la chaîne Al Watania.
En effet, ils étaient tour à tour huit candidats aux législatives à présenter leur programme aux sept millions d’électeurs. Pour ce deuxième débat, les partis représentés étaient : la Justice et le Développement; les Jeunes libres de la Tunisie; Halloumou li Tounes; l’Alliance pour la Tunisie; Amal; Au cœur de la Tunisie; le Mouvement du Peuple; Beni Watani; et le Parti communiste.
Economie, santé, éducation, des questions sociales, tous les candidats ont été invités à répondre à des questions tirées au sort et posées par les deux journalistes modérateurs.
Au cours de ce deuxième débat, un grand nombre de candidats se positionnaient en faveur de la lutte contre la pauvreté. Mais aussi pour la garantie de l’équité entre les régions et la réduction de la TVA. Ils estiment que le problème réside dans la marginalisation des régions. De ce fait, ils proposent entre autres solutions la numérisation. De même que la mise en avant de l’investissement et l’encouragement de l’entrepreneuriat.
Sur la question du volet économique
Pour la majorité, si l’investissement n’est pas au rendez-vous, cela est en partie lié aux problèmes de corruption.
D’ailleurs, le cas concret de l’affaire de la BFT, qui a coûté très cher à la Tunisie, était évoqué. D’autres voient qu’il est nécessaire de recouvrir les dettes intérieures de la Tunisie et de s’éloigner de l’endettement dans le but de rétablir la relance économique.
Ils voient que le plus important est de ne plus stopper les intérêts des Tunisiens et de rétablir la confiance des Tunisiens.
Améliorer le pouvoir d’achat, maintenir la Caisse de compensation afin de préserver les intérêts des plus démunis. Ce sont autant de facteurs qui doivent être maintenus.