« Le taux de mortalité maternelle est très élevé en Tunisie, soit 44.8 pour 100 mille naissances en 2019 ». C’est ce que déclarait le responsable du programme national de la santé maternelle et infantile. Et ce, lors d’une réunion, tenue mercredi à Tunis. Elle présentait la stratégie nationale de la santé maternelle et néonatale 2020-2024.
A cet égard, M. Chaouch indique que le taux de mortalité maternelle demeure élevé et « loin des chiffres souhaités ». Et ce, en dépit du progrès réalisé en matière de santé maternelle et néonatale. Puisque 99% des femmes contrôlent leur grossesses au moins 1 fois. Et 99% des femmes accouchent dans les établissements sanitaires.
Par ailleurs, il signale la mise à jour de la stratégie nationale de la santé maternelle et néonatale. Et ce, grâce à une initiative du ministère de la Santé publique. Avec la collaboration: du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), de l’Organisation mondiale de la santé (OMS); du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF); et du programme commun des Nations unies sur le VIH / SIDA (ONUSIDA). Quant à la mise en œuvre, elle s’étale sur une période de cinq ans (2020-2024); moyennant un coût de 32 millions de dinars.
Ainsi, cette stratégie comprend quatre axes. A savoir: la mise à disposition des prestations sanitaires à toutes les catégories sociales et aux régions de manière permanente; l’amélioration de la qualité de ces prestations et de la gouvernance en matière de santé maternelle et néonatale; la gestion des ressources; et le renforcement du rôle de la société civile pour la promotion de la santé maternelle et néonatale.
Pour sa part, la représentante du FNUAP-Tunisie, Rym Fayala, a mis l’accent sur l’importance de ce programme intégré. En effet, il inclut des partenaires de haut niveau et fournit l’aide logistique et en ressources humaines au ministère de la Santé. Et ce, afin d’actualiser la stratégie nationale de santé maternelle et néonatale. De plus, des consultations nationales et régionales ont été organisées dans ce cadre.
Enfin, Mme Fayala a souligné l’engagement du FNUAP à financer ce projet. Et notamment dans le domaine de la prévention et la sensibilisation des mères à la nécessité de consulter les gynécologues et de bénéficier des moyens de contraception auprès des plannings familiaux.