La campagne électorale via les pages FB sponsorisées aussi bien des législatives que de la présidentielle fait rage. Elle apporte la preuve que le monde virtuel est la clé de réussite électorale.
Nabil Baffoun, président de l’ISIE, revient, dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com, sur les pages sponsorisées Fb. Durant la campagne électorale, elles tombent sous le coup de l’article 143 qui habilite de l’ISIE et encore plus la Cour des comptes à prononcer des sanctions pécuniaires et autres. De plus, cette dernière exerce un contrôle a posteriori sur les faits financiers et les flux des paiements locaux et étrangers.
Il conclut: « Il s’agit d’une guerre cybernétique. Les crimes organisés sont punis par la loi tunisienne et c’est tout récent. Facebook, Instagram… Tout le monde connaît aujourd’hui ces réseaux sociaux. De plus en plus de politiques comprennent leur importance, car ils sont de formidables instruments de diffusion aussi bien de l’info que de l’intox ».
Il poursuit: « Avoir des pages sponsorisées sur Facebook ne garantit pas une victoire électorale. Des dizaines de pages s’achètent ou se créent. Des pages pour promouvoir un candidat. Et des pages pour salir un candidat. Sans parler du coût exorbitant de ces pages. Et c’est là que le bât blesse. En tout état de cause, l’acquisition de ces pages avec l’intention de nuire à un candidat ou pour promouvoir un autre tombe sous le coup de la loi. »