Une séance de travail examinait la situation financière de la Compagnie des phosphates de Gafsa – CPG.
Ainsi, cette séance de travail à Tunis réunissait le ministre de l’Industrie, Slim Feriani, et une délégation syndicale et de représentants de la CPG.
A l’issue de cette réunion, ils décidaient de mettre en place un échéancier de paiement des dettes au profit de la CPG. Car les clients de celle-ci lui doivent la somme de 800 millions de dinars.
A cet égard, un responsable de la compagnie précise que cet échéancier est la solution pour garantir le bon fonctionnement de la compagnie.
En effet, « on prendre en compte la situation financière du Groupe chimique tunisien (GCT) « , souligne-t-il. Et de préciser que la CPG n’est pas en faillite. Mais, l’accumulation des impayés de ses clients dont le GCT et la Société tuniso-indienne d’engrais accentue les « difficultés financières ».
Toutefois, la Compagnie de phosphate de Gafsa (spécialisée dans l’extraction de phosphate) traverse, actuellement, des difficultés. D’une part, elles sont dues au manque de liquidités, avec des répercussions sur le règlement des salaires. Et d’autre part, aux taxes douanières que la compagnie doit régler pour recevoir des pièces de rechange destinées à la maintenance de ses équipements.
Par ailleurs, les mouvements sociaux et la vétusté des équipements depuis 2011 sont aussi des causes de la baisse de production de la CPG.
Enfin, sur un an, la production industrielle du mois de juillet 2019 a enregistré une baisse de 3%. En cause principalement la baisse, entre autres, dans le secteur des mines de 24,6%.