Nabil Karoui a choisi de lancer sa campagne électorale, aujourd’hui vendredi, à Bizerte, dans sa ville natale.
Dans un meeting, en face du Vieux Port, Nabil Karoui s’est engagé à rassembler les Tunisiens « contre ceux qui veulent les diviser ».
Son parti, dit-il, s’engage à créer l’équilibre nécessaire sur la scène politique. Il œuvrera à diffuser la joie à travers la Tunisie et ses différentes composantes, notamment les femmes. Celles qui ont perdu leur fils ainsi que les jeunes en difficulté auxquels il promet d’ouvrir de nouveaux horizons en attirant les investissements.
Il entend faire de la Tunisie un pays ouvert, notamment sur l’Afrique et l’Europe et que ses jeunes puissent y voyager avec leurs diplômes, non à travers l’émigration irrégulière. Le candidat appelle à la « révolte des urnes », en votant pour lui.
S’il est élu, il promet de défendre les démunis et œuvrera pour la réforme dans tous les secteurs des services tels que la santé et l’éducation. Il est temps, dit-il, que la Tunisie ait un président bizertin, tout en assurant qu’il est contre le régionalisme et en promettant d’être le président de tous les Tunisiens.
Les coordinations régionales et locales du Parti Au cœur de la Tunisie ont organisé plusieurs autres actions de terrain pour clôturer la campagne de leur candidat.
C’est sa première sortie en public, pour la campagne électorale du deuxième tour, après sa remise en liberté, mercredi soir, sur décision de la Cour de cassation.
A La Manouba : agressions contre des partisans de Karoui
Des partisans de Karoui, candidat du parti Au cœur de la Tunisie, au second tour de la présidentielle, se plaignent d’agressions à La Manouba.
Selon le directeur régional de campagne de Nabil Karoui, Aymen Bouhali, une vingtaine d’individus ont violemment agressé le convoi des partisans de Nabil Karoui, jeudi soir, au centre-ville de Mornaguia.
« Les partisans de Karoui ont été molestés et leurs banderoles arrachées », indique Aymen Bouhali. L’embouteillage, à l’Avenue Habib Bourguiba, les a empêchés de se dégager des assaillants.
Selon le directeur régional de campagne, les agresseurs seraient des sympathisants du candidat adverse. Et d’ajouter qu’ils s’étaient attroupés devant le local du mouvement Ennahdha. De son côté, le secrétaire général d’Ennahdha à Mornaguia a nié tout lien de ses partisans avec cet incident. Le ministère public a ouvert une enquête.