Des sympathisants de Kaïs Saïed agressaient l’équipe de la chaîne télévisée privée Elhiwar Ettounsi. Et ce hier, sans la soirée du 13 avril.
En effet, les journalistes d’Elhiwar Ettounsi étaient en plein travail de retransmission aux téléspectateurs. Quand des sympathisants de Kaïs Saïed se sont attaqués à l’équipe. En les taxant de tous les maux. Les journalistes et les cadreurs ont été empêchés de faire leur travail. Fous de rage, les sympathisants de Kaïs Saïed criaient « Dégage » contre l’équipe de la chaîne de télévision privée. Ainsi, Saïda Trabelsi et Assila Belghith ont subi le courroux des sympathisants du vainqueur de la présidentielle anticipée 2019. Leur collègue Amir Laamouri a aussi eu sa part d’agression verbale. Les faits ont eu lieu, à l’avenue Habib Bourguiba, dans le cadre des festivités suite à la victoire de Kaïs Saïed.
Cette agression montre malheureusement le fanatisme et l’aveuglement de ces sympathisants de Kaïs Saïed. Emportés par le soutien à leur candidat, ils agressent des journalistes qui ne font qu’accomplir leur devoir professionnel comme il se doit.
Par ailleurs, il est à noter que plusieurs cas similaires se sont produits lors des législatives et de la présidentielle 2014. La présidentielle anticipée de 2019 ne déroge donc pas à la règle. Puisque la présidentielle 2014 était marquée par de telles agressions.
Les partisans des uns et des autres ne trouvant pas mieux que d’insulter, agresser pour ne pas dire lyncher les journalistes. L’origine de ce comportement n’étant autre qu’une fausse idée. A savoir que les médias dénigrent leur candidat; alors que les médias ne font que leur travail.
De son côté, le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) affirme sa condamnation de l’agression qu’ont subi les journalistes.
Par ailleurs, intervenant sur une radio privée, Kaïs Saïed condamnait cette violation commise par ses sympathisants. Il a appelé ses partisans à respecter l’intégrité physique et morale des journalistes. Et à les laisser travailler en toute liberté.