L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) se trouve actuellement face à une campagne d’attaque et de dénigrement. Cette campagne a montré son hostilité sur les réseaux sociaux. Med Ali Boughdiri revient sur cette campagne.
Le porte-parole de l’UGTT Sami Tahri a lancé, à cet effet, sur le réseau social Facebook, une campagne intitulée Vive l’UGTT. La campagne a prouvé, également, la mobilisation des sympathisants de l’UGTT. Dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com, le secrétaire général adjoint chargé du secteur privé Med Ali Boughdiri accuse « des personnes, sans aucune expérience qui veulent s’attaquer à l’UGTT et la déstabiliser».
Mohamed Ali Boughdiri affirme que des personnes ont fait, de l’insulte de l’UGTT, leur cheval de bataille pendant la campagne électorale.
Dans le même contexte, il a affirmé que les syndicalistes n’envisagent pas de répondre à ces attaques. En plus, il souligne que la relation entre la centrale syndicale et le président de la République ne pose pas de problèmes. « Par ailleurs, certains lancent des rumeurs disant que les partisans de Kaïs Saïd sont derrière l’attaque », lance-t-il. Avant d’affirmer que le Président élu a affirmé qu’il n’assume pas ce genre de propos.
Mohamed Ali Boughdiri appelle les ennemis de l’UGTT à relire l’histoire de la centrale syndicale depuis l’indépendance. Pour lui, ces assaillants veulent détruire l’UGTT parce qu’elle est le dernier rempart du pays. Le syndicaliste affirme que l’UGTT n’a pas fait des concessions avec ceux qui l’attaquent. Il rappelle également que le procès des événements de la place Med Ali est toujours en cours.