Le président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), Samir Majoul a condamné les agressions contre les journalistes et la liberté de la presse.
Dans un communiqué rendu public aujourd’hui, 17 octobre, Samir Majoul affirme sa préoccupation pour la situation critique sur la scène médiatique. Egalement, il affirme son attachement à la liberté de la presse et d’expression. Par ailleurs, Samir Majoul affirme que dans le contexte actuel, le pays a encore besoin de stabilité et de calme. Cela permettrait, selon lui, une meilleure focalisation de lumière sur les soucis et les problèmes des Tunisiens.
Dans le même ordre d’idée, il souligne l’importance du respect mutuel, la sagesse, l’acceptation de l’autre. Selon lui, cela pourrait contribuer à la résolution de plusieurs problèmes.
En effet, ce communiqué fait suite à une campagne violente sur les réseaux sociaux contre la liberté de la presse. Cette campagne menace les journalistes dans leur intégrité physique et morale. Premier fait frappant est celui de l’agression de l’équipe d’Elhiwar Ettounsi par des sympathisants du président élu. Et ce, lors de la couverture des festivités entourant la victoire du candidat Kaïs Saied.
Ainsi, plusieurs ONG et syndicats se sont indignés de cette situation. De son côté, le président du syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a tiré la sonnette d’alarme. Et a condamné les atteintes à la liberté de la presse.
La Tunisie est classé 97ème à l’échelle mondiale et deuxième à l’échelle arabe en 2018. Par ailleurs, la Tunisie remporte la deuxième à l’échelle maghrébin. Le classement des pays maghrébins est comme suit : Mauritanie (72), Tunisie (97), Maroc (135), Algérie (136) et la Libye (162)