Entre 11 et 12 mille nouveaux cas de cancer sont enregistrés par an en Tunisie, a annoncé le vice-président de la société tunisienne d’oncologie médicale (STOM), Amine Masmoudi en marge de la tenue à Tunis de son 5ème congrès national.
En effet, Dr. Masmoudi a qualifié ces chiffres d’alarmants. Il souligné que l’augmentation du taux de tabagisme, le changement du mode de vie et des comportements alimentaires des Tunisiens ainsi que la sédentarité sont derrière la hausse du taux d’incidence du cancer.
Il a, en outre, précisé que le manque de consommation de légumes caractérise aujourd’hui le mode alimentaire. Ceci a engendré, au cours de ces dernières années, de nouveaux cas de diabète, d’obésité et de cancer de l’endomètre.
Dr. Masmoudi a signalé que l’amélioration de la prise en charge des malades requiert le développement de la qualité des soins.
Il a indiqué que la mise à la disponibilité des patients des médicaments génériques et biologiques est une solution pour traiter le cancer.
Dans les pays de l’occident on utilise les médicaments biologiques à la place de la chimiothérapie. Ils ciblent uniquement les cellules cancéreuses contrairement à la chimiothérapie. « Celle-ci accentue les douleurs et touche toutes les cellules y compris celles non cancéreuses », a-t-il précisé.
De son côté, la présidente de la STOM, Soumaya Labidi, a indiqué que la Tunisie compte aujourd’hui 150 oncologues.
Elle a ajouté que pendant deux jours (18 et 19 octobre), ce 5ème congrès débattra plusieurs thèmes d’actualité. Il s’agit notamment des cancers urologiques, le cancer de poumon, le cancer du sein, les cancers colo-rectaux et le cancer de l’ovaire. Les organisateur prévoient l’organisation d’ateliers sur le circuit des médicaments anti-cancéreux, la biologie moléculaire et l’onco-pédiatrie.