Les atteintes à la liberté de la presse ne passent pas inaperçues. Le président de la République Kaïs Saïed et Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) ont, chacun de son coté, condamné fermement ces actions.
En effet, Kaïs Saïed appelle, de nouveau, au respect des journalistes et des médias. Le président a mis en garde contre les atteintes contre la liberté de la presse. Et d’appeler au respect de l’intégrité physique et morale des journalistes. Par ailleurs, il souligne l’importance de répondre aux idées provocatrices par des contre-idées.
« Ne laissez personne semer la discorde entre vous », a-t-il dit à l’adresse du peuple tunisien. Pour lui, le peuple tunisien a réalisé une révolution culturelle sans précédent. Le président élu appelle les Tunisiens à «Continuer sur la même voie afin d’écrire une nouvelle page d’histoire pour la Tunisie basée sur vos revendications légitimes et votre attachement aux valeurs nobles de la liberté et de l’éthique ».
Par ailleurs, la centrale syndicale fustige » les propos insultants et les menaces proférées contre les journalistes ». Et de dénoncer « la diabolisation des médias » dans un communiqué publié vendredi, par son bureau exécutif.
Pour rappel, les médias subissent des attaques sans précédent. Appels aux meurtres et à la haine à leur encontre envahissent les réseaux sociaux de bout en bout. D’ailleurs, un appel à l’exécution d’un chroniqueur très célèbre et un appel à faire exploser le siège d’Elhiwar Ettounsi a été intercepté dernièrement, sur les réseaux sociaux. Sur un autre volet, les agressions sur le terrain ne manquent pas. Une groupe de sympathisants du président élu ont agressé l’équipe d’Elhiwar Ettounsi, récemment, lors de la couverture des festivités suite aux résultats à la sortie des urnes de la présidentielle. Le syndical national des journalistes tunisien n’a pas manqué de répondre à ces appels.