Zied Laadheri, le secrétaire général d’Ennahdha revient sur la composition gouvernementale et qui sera le prochain chef du gouvernement.
Zied Laadheri souligne dans une déclaration radiophonique qu’il est trop tôt pour parler des noms à la tête de l’exécutif et personne ne sait qui sera le prochain chef du gouvernement. Et de poursuivre: « Il est encore prématuré de dire que je serai le chef du gouvernement. »
Il a fait savoir que les négociations pour former un nouveau gouvernement se poursuivent. Tout en insistant sur le fait que l’intérêt du pays doit être placé en premier et éviter les tiraillements politiques qui ne riment à rien.
Il a également appelé toutes les parties concernées à faire preuve de sérieux et d’un sens de responsabilité.
Selon lui, il faut parvenir à un consensus basé sur un programme gouvernemental répondant aux attentes des Tunisiens.
En outre, il rappelle que ce sont les blocs parlementaires qui déterminent la feuille de route sur les défis socio-économiques à relever.
Rappelons que le conseil de la Choura s’est réuni durant le weekend. Abdelkarim Harouni, un des dirigeants du mouvement Ennahdha et président du conseil de la Choura, revenait sur ses recommandations.
A cet égard, il annonce qu’une des principales recommandations concerne l’attribution du poste de Chef du gouvernement. Il doit revenir à une personnalité issue des rangs d’Ennhdha.
Ainsi, il ajoute: « Cette question n’est pas négociable. Car c’est Ennahdha qui a remporté les élections législatives. »
Autrement dit, le mouvement a le droit de présider le gouvernement. Tout comme il a le droit de choisir le cabinet ministériel.
D’ailleurs, si l’on se réfère à la Constitution, c’est au chef du parti vainqueur d’être à la tête de l’exécutif.
Si le chef du gouvernement prochain serait du Ennahdha je pense que Mr Zied Laadhari est le meilleur pour plusieurs raisons en premier lieu c est un poste dynamique necssisant un profil jeune en deuxième lieu il a occupé des ministères économiques et a bien diagnostiquer la situation du pays et de ce qu elle a besoin en troisième lieu c est un homme technocrate propre loin des conflits politiques qui peut etablir des relations respectueuses avec tous les autres acteurs et partenaires de la scène politique et sociale