A l’occasion du 500ème anniversaire du décès de Leonardo Da Vinci, le Musée du Louvre à Paris organise à partir d’aujourd’hui la plus grande exposition réalisée à ce jour pour célébrer le génie du peintre italien.
L’une des expositions d’art les plus chères au monde est enfin ouverte au public. Il a fallu toute une décennie pour l’organiser. En effet, l’exposition compte plus de 160 peintures et dessins de la Renaissance. Du jamais vu ! Certains tableaux ont été prêtés de la Reine Elizabeth II et de Bill et Melinda Gates.
Parmi les œuvres les plus célèbres prêtées au Louvre, citons le dessin à la plume Man Vitruvian de Leonardo. Ce dessin représente une forme humaine parfaitement proportionnée à l’intérieur d’un carré et d’un cercle. Il montre à la fois la beauté de l’anatomie humaine mais aussi l’étroite relation entre l’art et la science.
Querelle politique et culturelle
Pendant les quatre mois que durera l’exposition, plus d’un demi-million de visiteurs sont attendus. Le principal objectif de l’exposition est de mieux comprendre les méthodes de travail de l’artiste à l’aide de ses cahiers, de sa technologie d’imagerie infrarouge et de la réalité virtuelle.
La Mona Lisa, l’œuvre la plus connue et la plus emblématique de l’artiste n’est pas proposée sous sa forme physique. Pour des raisons sécuritaires, le Louvre la conserve sous verre ailleurs dans le musée. Cependant, le Louvre propose une expérience de réalité virtuelle inédite, la première du genre dans ce musée. Une vidéo de VR est proposée intégrant les recherches scientifiques et révélant les détails cachés de la peinture à l’aide des rayons X et d’imagerie infrarouge.
La Mona Lisa a rendu célèbre la technique du Sfumato « enfumé » utilisée à l’époque par les peintres de la Renaissance. Elle consiste à ce que les ombres et lumières se fondent sans traits ni lignes, comme une fumée. Elle s’oppose à la technique dans la peinture classique de l’empâtement « Impasto ».
Leonardo Da Vinci est né en Toscane en 1452. Mais avant sa mort, en mai 1519, il passa ses dernières années en France en tant que le protégé de François 1er.
Cette exposition a conduit à une querelle politique et culturelle entre la France et l’Italie sur l’héritage du peintre.