L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) appelait jeudi à la reprise des négociations sociales dans le secteur privé.
En effet, la centrale syndicale a également appelé à entamer des négociations en révisant les accords conjoints « dans un esprit de responsabilité. En mettant en œuvre les engagements pris et l’engagement en faveur du dialogue social ».
De plus, le bureau exécutif élargi de l’UGTT appelle le gouvernement à activer les accords conclus dans un certain nombre de secteurs. Et à mettre en œuvre ses engagements envers le partenaire social. Afin de « respecter la crédibilité des négociations et de maintenir la stabilité sociale ».
Non aux solutions de rafistolage
D’une part, l’Union générale tunisienne du travail estime que les véritables moyens de sortir de la crise résident dans:
- La politique de création de richesse;
- La politique de valorisation du travail;
- La clarté des programmes économiques et sociaux;
- La mise en place d’une approche de développement juste, durable et intégrée.
D’autre part, l’UGTT estime que les solutions de « rafistolage », aux dépens des salariés « ne peuvent qu’exacerber la crise et créer des climats sociaux tendus ».
A cet égard, la centrale syndicale réitère son rejet de toutes les formes de travail précaire. Par conséquent, l’UGTT dénonce:
- La formule des mécanismes et des chantiers après la révolution.
- Les formules fragiles adoptées dans le secteur de la fonction publique. Par le biais de postes contractuels, de compensations; et de contrats de travail temporaire. Ce sont sont des formes dégradantes de la dignité contraires à la loi.
Elle appelle donc de manière urgente au règlement de la situation des fonctionnaires, suppléants et contractuels.
Par ailleurs, la centrale syndicale a encouragé toutes les initiatives de jeunes visant à diffuser différentes campagnes de citoyenneté. Telles que celles visant à faire pression sur le coût de la vie élevé et lutter contre les prix élevés, ou les campagnes pour l’hygiène. Tout en recommandant de les transformer en « une culture permanente profondément enracinée loin de toute instrumentalisation ou dépréciation ».