Ayant réalisé un parcours sans faute lors de cette saison, l’Espérance ST se hisse à la 2ème place au championnat de la Ligue 1 avec deux matchs en moins que ses concurrents. Et ce, grâce à une parfaite complémentarité entre ses 3 lignes.
Tel un rouleau compresseur, l’Espérance sportive de Tunis (EST) balaie tout sur son passage. Sa dernière victime ? Le Club Sportif Sfaxien (CSS), l’un de ses principaux rivaux du championnat. En effet, c’est avec la manière que le club Sang et Or a surclassé son adversaire, dimanche dernier au stade Taïeb M’hiri, dans le classico de la 6e journée de la ligue 1.
En dépit d’un match à l’extérieur de tous les risques -les Sfaxiens sont réputés intraitables à domicile- les hommes de Moïn Chaabani ont dominé leurs adversaires de bout en bout ; se permettant le luxe de marquer un doublé grâce à un Anis Badri des grands jours (44’ et 74’).
Grâce à cette précieuse victoire, l’Espérance se hisse se hisser à la 2e place du classement (12 pts) avec deux matches en moins.
Quant au club sfaxien qui essuie sa 2ème défaite de la saison, il conserve quand même sa 3 e place, à égalité de points (12) avec l’Espérance et l’US Ben Guerdane.
Un parcours sans faute
Les chiffres parlent d’eux même. Une victoire contre Tataouine (1-0), un succès face à Hammalif (2-0), un carton contre Ben Guardene (4-1) et une performance convaincante à Taïeb M’hirei (2-0).
A savoir qu’en 4 matchs, l’attaque espérantiste a trouvé le chemin des filets en 9 occasions contre un but unique encaissé. La formation remaniée la saison écoulée à plus de 50% est l’origine de cette série rose.
En effet, adossée à une solide défense menée par l’impérial Khalil Chammam, soutenu par ses vieux complices Chamseddine Dhaouadi et Mohamed Ali Yaakoubiaid ; avec le portier Moez Ben Chrifia comme dernier rempart, le milieu de terrain est la clé de voûte de la performance du club de Beb Souika durant ce début de championnat.
La performance du milieu de terrain
Et c’est par le biais de cette défense rigoureuse et athlétique que la relance vers le milieu du terrain se fait avec fluidité.
Pourtant, ce compartiment stratégique a été amputé de deux de ses éléments de base : Franck Kom et Ghaylan Chaalali. Le Ghanien Kwame Bonsu et l’Algérien Abderraouf Benguit ont remplacé Kom et Chaalali
Une ligne d’attaque explosive
A son tour, le milieu de terrain espérantiste sert de relais à une attaque qui met le feu dans le camp adverse à chaque accélération : passes rapides, jeu en bloc, triangulation et remontée rapide avec souvent plus que 5 joueurs.
Ce mouvement de ballet trouve son apogée dans la ligne d’attaque espérantiste composée de l’avant centre ivoirien, Hamdou El Houni, Taha Yassine Khenissi et le « renard » de la zone de vérité, Anis Badri, auteur de 4 buts en 4 matchs.
Et c’est avec cette panoplie de joueurs ambitieux que l’Espérance mène plusieurs fronts à la fois : championnat de Tunisie, Coupe Arabe des clubs, Mondial de clubs. Sans oublier la Ligue des champions d’Afrique dont le club Sang et Or est le double détenteur.