4000 ingénieurs agronomes sont actuellement au chômage. D’ailleurs, c’est l’une des raisons qui incitent la coordination des ingénieurs agronomes au chômage à protester. La protestation est prévue demain, 31 octobre, devant le siège du ministère de l’Agriculture.
800 ingénieurs agronomes arrivent sur le marché du travail annuellement. Cependant, l’embauche de ces diplômés fait face à des difficultés. Car le marché du travail (privé et public) n’est pas en mesure de les absorber. Une situation qui incite ces diplômés à s’insurger.
L’ingénieur agronome et la présidente de la coordination nationale des ingénieurs agronomes chômeurs Maryem Melki, explique à leconomistemaghrebin.com les raisons de la colère.
Pour réduire le taux de chômage, la coordination exige la diminution du nombre des étudiants admis dans le cycle ingénieur biologie/ géologie. Une mesure, selon notre interlocutrice, capable de diminuer le nombre des diplômés en ingénierie agronome.
La coordination revendique l’amélioration des programmes universitaires. Elle revendique, également, la facilitation d’octroi des terres agricoles domaniales pour ces diplômés . Et ce, pour encourager la libre initiative et réduire le taux de chômage de cette spécialité. Les ingénieurs protestent également contre les résultats d’un concours du ministère de l’Agriculture.
Dans le même contexte, elle revendique plus de souplesse pour l’octroi des crédits fonciers. Par ailleurs, la coordination revendique l’amendement de la loi relative aux sociétés de mise en valeur et de développement agricole ( SMVDA). La revendication qui porte sur ce volet est « d’accorder davantage aux ingénieurs agronomes par rapports aux autres investisseurs dans le domaine agricole ». L’adoption d’une loi obligeant les investisseurs dans l’agriculture à recruter des ingénieurs agronomes serait souhaitable.
Par ailleurs, les ingénieurs souhaitent que le salaire minimum pour la profession soit revu. Ainsi que le nombre d’heures de travail et les congés.
31 Octobre, non 31 novembre
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