Plus de 2000 logements sociaux sont actuellement prêts à être livrés. C’est ce qu’ indique le ministre de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire, Nourredine Salmi. Et ce, en marge d’une rencontre tenue à Tunis, à l’occasion de la Journée mondiale et arabe de l’Habitat et la journée mondiale des villes.
A cet égard, le ministre appelle les gouverneurs et les présidents des Conseils régionaux à accélérer la publication des listes définitives des bénéficiaires de ces logements sociaux.
D’ailleurs, le ministre tient à préciser que près de cinq mille autres logements sociaux seront disponibles. Et ce, au titre de la période 2020-2021.
En effet, « nous recevons actuellement plus de 230 mille demandes de logements sociaux », ajoute-t-il.
Et d’ajouter que l’objectif de son département est de mettre à la disposition des familles démunies et à revenu limité, dix mille logements, à l’horizon 2030.
Par ailleurs, le président de la Chambre syndicale nationale des promoteurs immobiliers (CSNPI) s’exprimait lors de cette rencontre. Fahmi Chaâbane appelle à la nécessité d’instaurer un taux d’intérêt préférentiel pour les crédits immobiliers. Et ce, par la création d’un taux directeur qui concerne spécialement le secteur immobilier (Taux Directeur de l’Immobilier – TMI).
De même, il souligne l’impératif d’appliquer une taxe ne dépassant pas 7% sur les ventes immobilières. Au lieu des 13% actuels. Au final, il appelle à supprimer la TVA de 19% inscrite dans le cadre de loi de finances de 2019.
Intempéries : un CMR pour discuter des mesures à prendre
Sur un autre volet, le ministre a indique qu’un conseil ministériel restreint (CMR) est prévu au début de la semaine prochaine. Il fera le point sur les récentes intempéries qui ont frappé la capitale. Et seront discutés des mesures nécessaires à prendre.
« Il s’agira aussi de discuter des moyens à même de mettre en place une équipe qui puisse coordonner avec les différents ministères concernés », a-t-il précisé.
Et d’ajouter qu’une réunion s’est tenue mercredi avec l’ensemble des cadres de son département afin d’identifier les « points bleus » (zones exposées aux risques d’inondations) afin d’assurer une meilleure intervention en cas de dégâts.
« En Tunisie, l’infrastructure nécessite davantage de ressources financières et humaines pour qu’elle puisse absorber la pluviométrie », a-t-il reconnu.