« Investia entreprise » est un programme, initié par la Bourse de Tunis. Il est aussi appuyé par le ministère des Finances et la BCT. Et ce, pour faciliter l’accès de 120 PME à un financement non bancaire. Ce programme a reçu l’appui financier du Gouvernement Britannique qui lui a accordé un don par le Fonds fiduciaire de Transition géré par la BAD.
Lors de la cérémonie de démarrage du programme « Investia entreprise », Bilel Sahnoun, DG de la Bourse de Tunis annonçait que ce projet s’étend sur trois ans. Avec un objectif visé d’accompagner ces 120 PME tunisiennes. Et ce, dans la levée de fonds propres ou de crédits; directement auprès des investisseurs sur le marché financier, ou des acteurs du capital investissement. Notamment par une introduction en bourse ou l’émission d’un emprunt obligataire.
Ainsi, il précise qu’Investia entreprise s’articule autour de deux composantes. Il s’agit du recueil des candidatures, le pré-diagnostic et la présélection des PME éligibles. S’ajoute à cela le diagnostic approfondi, l’assistance à l’élaboration de business plan. Et en fonction du type de levée de fonds envisagé, l’évaluation financière et la préparation de la documentation.
M. Sahnoun a indiqué que les PME participantes doivent générer un chiffre d’affaires entre 5 et 50 MDT et compter moins de 300 employés. Elles doivent, également, ne pas appartenir au secteur de la finance ou de la promotion immobilière. Ainsi que ne pas être en redressement judiciaire.
Notons que l’inscription des PME peut être faite à partir d’aujourd’hui sur le site web www.investia-entreprise.com.
Chahed: « La révision du cadre juridique du marché financier sera parachevée en 2020 »
Pour sa part, le chef du gouvernement Youssef Chahed appelle à la révision du cadre juridique du marché financier tunisien. Tout en estimant que la réflexion autour de cette révision ainsi que des orientations proposées par tous les intervenants dans le domaine de la finance seront parachevées en 2020.
En outre, il a souligné qu’ « Investia entreprise » est un projet pilote visant à mettre à la disposition des 120 PME, l’expertise nécessaire. Cette expertise qui les préparera et les accompagnera dans la levée de fonds propres ou de crédits.
UTICA: « Le nerf de la guerre des PME c’est le financement »
De son côté, le président de l’UTICA Samir Majoul, affirmé que le tissu économique tunisien est constitué en majorité des PME. Ces dernières peuvent s’agrandir et se développer pour devenir des grands groupes et s’internationaliser.
Néanmoins, il indique que le nerf de la guerre c’est le financement. Et le projet « Investia entreprise » vient répondre à cette problématique récurrente des PME tunisiennes. Tout en offrant de nouvelles alternatives à leur financement.
De ce fait, M. Majoul souligne que ces PME qui ne trouvent pas la plateforme de soutien leur permettant d’entreprendre dans les meilleures conditions et de négocier le financement de leur investissement, peuvent aujourd’hui recourir à ce nouveau mécanisme.
Dans ce sens, il a évoqué la nécessité de les soutenir à tous les stades de leur cycle de vie. A savoir le financement, le démarrage et l’exploitation. Et ce, afin de garantir son développement.
BAD: « Investia entreprise est un modèle innovant »
Quant à lui, le DG du bureau régional de la BAD en Afrique du Nord Mohamed El Azizi, a considéré que la concrétisation du projet « Investia entreprise », fruit d’une réflexion de plusieurs années, est aujourd’hui une réalité. Grâce au concours financier de la coopération britannique. Mais aussi à la faveur d’une vision claire et ambitieuse de toute la place financière tunisienne.
Il a avancé que ce projet est un modèle innovant. Lequel, une fois réussi, peut être transposé dans d’autres pays africains.
Et d’ajouter que le soutien de la BAD s’est traduit en 2019 par le déploiement d’une série de nouveaux projets. Tels que cinq nouvelles opérations dont trois contribuent à améliorer les conditions de financement des opérateurs économiques. Et ce, via la mobilisation d’environ 400 millions d’euros.
Louise De Sousa: « Vers un nouveau modèle économique plus inclusif »
Au final, l’ambassadeur du Royaume-Uni à Tunis, Louise De Sousa, affirme que la Tunisie a besoin, aujourd’hui plus que jamais, d’un secteur privé fort et capable d’assurer pleinement son rôle. Notamment, dans la dynamique de l’investissement, la création d’emplois et la relance économique.
Ceci va, selon ses dires, permettre à la Tunisie de réussir sa transition économique. Mais aussi d’avoir un nouveau modèle économique plus inclusif.
Il y a une saturation dans ces mesures bidon de: initiative, soutien, accompagnement, assistance, appui,entreprendre, Prix, Academy… et tous cette inconsistance qui ne finissent pas. Même si vous le meilleur entrepreneur avec le meilleur business plan du monde qui va vous financer: BTS n’investit que dans le projet des moins de 150 kdt le prix d’une voiture 4X4 fiable qui peut coutoyer le route médiocre des zone intérieur qui prétendent qu’elle sont prioritaire ?!! ou BFPME qui est en faillite, que son Capital est rétréci de 60%, et que l’état a laisser cette banque mourir gentiment.Les gens applaudit et souris sans comprendre le profond des situations. il y a beaucoup des réunions des sourire d’applaudissement,de comité, de commission, de Workshop,……il espèrent que le self-service de l’hôtel soit bien fourni ….all-inclusive all-inclusiveall-inclusive
il y a beaucoup d’hypocrisie dans ce pays , revenons à ce pauvre entrepreneur: qui va le comprendre? qui est formé pour gérer les meilleurs? Mais il ne va pas se laisser enterré dans la boue de l’ignorance et l’inconsistance L’incompétence va sceller le destin de ce pays….