Les campagnes de boycott ont porté leur fruit. Affirme Slim Saadallah, le président de l’Organisation de défense du consommateur, dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com.
En effet, le président de l’organisation a estimé que les consommateurs tunisiens deviennent de plus en plus conscient de l’importance du boycott comme arme contre les produits excessivement chers. Si les prix d’un certain nombre de produit a baissé, c’est grâce à la conscience des consommateurs, lance-t-il.
Il affirme que le prix du kilogramme de bananes passe de 7 dinars à 3,500 DT. Par ailleurs, les consommateurs n’ont pas montré la frénésie habituelle pour l’achat des pins d’Alep, cette année. Et d’indiquer que les commerçants se sont trouvés dans l’obligation de baisser les prix pour ne pas endurer des pertes considérables. Suite à un mouvement citoyen qui a vu le jour sur le réseau social Facebook.
L’appel concerne le boycott de tous les produit excessivement chers. Le mouvement a atteint plus d’un million de membres. Les effets sont bel et bien là, une baisse considérable des prix. Par ailleurs, cette action a montré bel et bien que le boycott devient une nouvelle pratique chez les consommateurs. Ainsi on passe du consommateur au conso-acteur.
Il est à rappeler que l’ODC a lancé à maintes reprises de l’appel au boycott aux viandes rouges, en 2013 mais en vain. Ainsi, la flambée des prix a incité les citoyens au recours au boycott. Par ailleurs, la question qui se pose : à quel point les consommateurs peuvent utiliser l’arme du boycott? Car tout le monde n’est pas disposé à se priver de certains produits.