Il est clair qu’après les résultats des élections législatives, qui ont vu le Mouvement Ennahdha rafler la mise avec 52 sièges, les projecteurs se tournent vers la composition du prochain gouvernement. Qui en fera partie ?
Khalil Amiri, un des dirigeants du mouvement d’Ennahdha, souligne dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com, à l’issue de la conférence de presse, tenue aujourd’hui au siège du mouvement, que les concertations ont démarré avec le Courant Démocrate, le mouvement du Peuple, en ajoutant qu’il y aura des rencontres avec Tahya Tounes.
Il précise que l’annonce officielle de la nouvelle composition n’aura lieu qu’après celle des résultats officiels et définitifs des législatives.
Il ajoute: « Suite à cela, le Président de la République dispose d’une semaine après l’annonce de l’ISIE pour désigner le chef du gouvernement ».
Et de poursuivre: « ll y aura une proposition de réduire le nombre de ministres ». De ce fait, il met l’accent sur une équipe restreinte, soit entre 21 et 22 membres pas plus. En outre, d’après M. Amiri, l’essentiel c’est que tout le monde se met au travail et d’affronter les défis socio-économiques et lutter contre la corruption. Car il estime que la prochaine étape sera économique à travers la modernisation de l’Etat en termes du gouvernement afin d’assurer la transparence à tous les niveaux. »
Il souligne : « Nous ce qui nous importe le plus est le résultat final et la garantie d’une sortie de crise que vit le pays, mais aussi à ce que le gouvernement travaille en équipe”.
Sur la question du nomadisme politique qui ne manquera pas de pointer le nez à la prochaine session du Parlement, il a répliqué : « La question du nomadisme politique peut être réglementée ». Selon lui, la vraie solution réside dans la prise de conscience des partis politiques et la clarté des programmes ».
De son côté, Imed Khemri, porte-parole du mouvement, maintient que le chef du gouvernement devrait être issu d’Ennahdha. Etant donné que ce dernier a remporté les législatives.
Par ailleurs, ce que propose d’Ennahdha quant au volet économique comme suit:
1) Lutter contre la corruption, renforcer la sécurité et améliorer la gouvernance
2) Lutter contre la pauvreté
3) Améliorer l’enseignement et le secteur de la santé
4) Améliorer le rythme de l’investissement, de la croissance et de l’emploi
5) Finaliser le processus de la gouvernance locale