Il faut avoir la foi du charbonnier pour croire que la situation des entreprises publiques du transport est au beau fixe. Et ce n’est pas le ministre du Transport, Hichem Ben Hamed, qui nous contredira. Zoom sur une situation épineuse que traverse le secteur.
En effet, le ministre du Transport Hichem Ben Ahmed, s’exprimant ce matin sur les ondes radiophoniques, regrette que le versement des salaires devienne une tâche de plus en plus difficile pour les PDG de ces entreprises publiques. D’ailleurs, les entreprises en question n’ont rien à envier aux autres entreprises publiques.
Car, outre le problème de la masse salariale des sociétés de transport, le fléau de la corruption est bien présent. De ce fait, le ministère collabore actuellement avec l’Instance de lutte contre la corruption. L’objectif consiste à élucider l’affaire de détournement de fonds révélée récemment.
Il s’agit entre autres d’identifier les défaillances des systèmes informatiques de Transtu. Hichem Ben Ahmed a indiqué que le ministère ignore la valeur des détournements perpétrés sous forme d’avances sur salaire. Il précise, par exemple, qu’il s’est avéré que plusieurs pièces de rechange ont été volées de la société du transport de Sahel.
Évoquant le sujet de l’Aéroport de Tunis -Carthage, le ministère a souligné l’importance d’augmenter la capacité d’accueil de cet aéroport. Il révèle, dans le même contexte, qu’il est prévu de construire un nouveau terminal. Cette extension permettra, selon lui, d’atteindre plus de huit millions de voyageurs par an.
Quant au sujet de la construction d’un nouvel aéroport, le ministre a affirmé que son coût pourrait atteindre six millions de dinars. Et, après une étude du ministère, il s’avère que la durée des travaux pourrait atteindre 15 ans. Cependant que l’aménagement de l’Aéroport Tunis-Carthage demeure moins coûteux. D’ailleurs, les travaux commenceront au deuxième semestre 2020. Il précise, par ailleurs, que la durée des travaux s’étalera sur 18 mois.