Au 20 octobre 2019 plus de 194 000 touristes britanniques ont visité la Tunisie. Un résultat conforme aux prévisions initiales établies en début de 2019. Lesquelles tablaient sur 200 000 touristes britanniques en 2019.
Des acteurs du tourisme tunisien participent, du 4 au 7 novembre 2019 à Londres, au Salon mondial du tourisme. Ils affichent un optimisme, des réserves et un objectif de 280 000 arrivées britanniques en 2020.
Toutefois, la faillite de Thomas Cook, premier tour-opérateur européen et détenteur de plus de 80% des parts de marché anglais des voyages, introduira une tout autre configuration de ce marché. Et ce, au niveau de la distribution qu’à celui de la commercialisation. Ce qui veut dire que, de toute évidence, la destination Tunisie ne peut être épargnée de la débâcle de ce TO.
La disparition d’un tel mastodonte appelle, de ce fait, des solutions de rechange pour le secteur du tourisme tunisien. S’il veut maintenir ses parts de marché.
Les professionnels tunisiens se trouvent ainsi dans l’obligation de fidéliser d’abord le concurrent de Thomas Cook, en l’occurrence TUI. Il faut aussi démarcher de nouveaux tour-opérateurs surtout pour promouvoir les produits de niche. Tels que la culture, les arts ou encore le tourisme écologique.
Selon la représentation du tourisme en Angleterre, la demande y est. Mais c’est surtout la capacité aérienne qui risque de faire défaut.
En effet, la mobilisation du pavillon national (Tunisair et Nouvelair) s’érige en une nécessité pour combler la défaillance de Thomas Cook. Ce TO disposait d’une flotte de 86 avions en propriété. Il assurait l’essentiel du transport aérien de la clientèle britannique en direction de la Tunisie.