La ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Saida Ounissi, déclarait mardi, que des conseillers à l’emploi ont été affectés aux ambassades de Tunisie en France et au Qatar. Et ce, dans l’objectif de prospecter de nouvelles opportunités de travail, pour les Tunisiens résidant à l’étranger. En attendant de mettre en œuvre cette approche dans plusieurs autres pays.
Ainsi, la ministre soulignait que le développement de la coopération avec différents pays est le principal axe de la politique nationale en matière de travail à l’étranger. Et ce, lors d’un entretien avec le nouveau président de la mission de l’Organisation internationale pour les migrations (OLIM) en Tunisie, Aozou Samer. Dans l’objectif d’explorer de nouvelles opportunités d’emploi en faveur des compétences tunisiennes.
En effet, « il s’agit de s’engager dans des coopérations avec les structures et les organisations concernées. En vue de détecter les opportunités d’emploi disponibles; mais aussi de conclure des accords. Et mettre en place le cadre juridique régissant l’emploi des Tunisiens souhaitant travailler à l’étranger. De plus, la ministre souligne que l’OLIM représente un partenaire de choix; dans le dossier de l’emploi et celui de la migration formelle.
Promouvoir la migration circulaire
Par ailleurs, la ministre rappelait que la Stratégie nationale pour l’emploi prévoyait un chapitre entier pour l’emploi à l’étranger et aux migrations de main-d’œuvre. Cette stratégie vise essentiellement à promouvoir la migration circulaire. Celle-ci offre des postes à l’étranger limités dans le temps. De ce fait, les postulants à cette migration reviendront et contribueront au développement du pays.
Pour sa part, le nouveau chef de la mission de l’OLIM en Tunisie a mis l’accent sur le développement de la coopération avec le ministère tunisien de l’Emploi. Et ce, à travers la mise en place de plusieurs programmes communs visant à lutter contre la migration informelle.
De même, la coopération entre le département de l’Emploi et le Bureau de l’OLIM en Tunisie se fonde sur:
- L’amélioration de l’employabilité des demandeurs d’emploi.
- L’appui à la création de petites entreprises dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest (programme destiné aux Tunisiens résidant à l’étranger).
- L’organisation de stages de formation à durée limitée en Belgique, dans plusieurs spécialités (Programme d’amélioration de l’employabilité avec la Belgique).
Enfin, notons que la réunion s’est déroulée en présence d’une délégation accompagnant le chef de la mission de l’OLIM en Tunisie; et d’un certain nombre de cadres du ministère et de l’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant (ANETI). Les participants ont débattu des relations de coopération bilatérales entre les deux parties. Ainsi que des moyens nécessaires à leur consolidation.