Le projet Sehaty voit le jour. Et ce, dans le cadre du programme d’appui à la santé publique. Il vise 13 gouvernorats pour commencer.
En effet, l’objectif du projet Sehaty est de promouvoir le dialogue au niveau local. Un dialogue entre la société civile, les élus et les autres acteurs publics et privés du secteur de la santé. Et ce, dans le but pour une meilleure gouvernance du système de santé.
Ainsi, Zeineb Turki, coordinatrice du projet sur Tunis, précise qu’il s’agit d’un don de l’UE. Il s’élève à 20 millions d’euros, dont deux millions pour le projet Sehaty (composante orientée société civile). Et l’acquisition d’équipements médicaux bénéficie d’une allocation de 13 millions d’euros.
Par ailleurs, la mise à niveau de la première ligne sanitaire regroupe les hôpitaux locaux, les dispensaires et les complexes de santé.
De ce fait, le projet concerne 13 gouvernorats: Tunis, Ben Arous, Ariana, Mannouba, Jendouba, Siliana, Kef, Sidi Bouzid, Kasserine, Gafsa, Médenine, Gabes et Kébili.
Pour atteindre cet objectif Sehaty développe deux axes:
– Le renforcement de la structuration et des capacités des organisations de la société civile.
– La promotion du dialogue au niveau local entre la société civile, les autorités locales, les élu(e)s locaux et les autres acteurs publics et privés du secteur de la santé, pour une meilleure gouvernance du système de santé. Il s’articule autour de trois axes principaux, dont le premier consiste à doter les établissements sanitaires concernés du matériel et des équipements nécessaires.
Sehaty est développé par Médecins du Monde Belgique
Rappelons que Sehaty est développé par Médecins du Monde Belgique et ses partenaires comme Mourakiboun, COSPE et CIDEAL. En outre, il s’inscrit dans la continuité de l’expérience menée par MdM-BE, depuis 2013, à Gafsa et 2016 à Sidi Bouzid visant à démocratiser les soins et services de santé pour tous.
En outre, le programme « Sahty » s’inscrit dans le cadre d’un programme national d’appui au secteur de la santé, « Essaha Aziza » mené par le Ministère de la Santé tunisien et soutenu par l’Union européenne.
Dans de nombreux domaines, l’heure est au diagnostic. A plus forte raison pour le secteur de la santé . Il est clair que ce secteur peut mieux faire, mais la réalité du terrain est tout autre.