Un employé de la succursale de la Pharmacie centrale à Sousse est arrêté. Et ce, pour suspicion de vol d’un lot de médicaments dont la valeur dépasse 40 mille dinars.
A cet égard, le ministère public de Sousse a autorisé la détention de cet employé de la Pharmacie centrale. Ainsi que l’inclusion d’un deuxième sur la liste des personnes recherchées. Et ce, conformément à l’article 99 du code pénal. C’est ce qu’a annoncé le porte-parole officiel du tribunal de première instance de Sousse.
De ce fait, une enquête est ouverte sur fond d’une plainte déposée par la Pharmacie centrale de Tunis. Notamment, autour de la disparition de quantités importantes de médicaments de sa succursale à Sousse.
Amélioration du stock des médicaments
Le DG de la Pharmacie centrale de Tunisie, Khalil Ammous, a déclaré, sur les ondes radiophoniques, que 95% des médicaments sont disponibles et que leur stock est suffisant. Tout en précisant que seulement quelques dizaines de médicaments sont en rupture de stock.
Et d’ajouter que le problème de la pénurie des médicaments avait considérablement diminué. D’ailleurs, il précise que la Pharmacie centrale a franchi le cap critique sur le plan financier.
Il est à rappeler que le déficit de la Pharmacie centrale affichait 200 MDT en 2018. Et ce, en raison de la hausse du coût des médicaments importés et de la dépréciation du dinar. D’ailleurs, le coût des médicaments subventionnés a atteint 210 MDT. De plus, l’institution subissait des charges supplémentaires estimées à 150 MDT, à cause de la dépréciation du dinar.
De même, ses dettes auprès des laboratoires étrangers exportateurs de médicaments ont affiché 400 MDT. Tous ces indicateurs alarmants ont provoqué la baisse du stock stratégique des médicaments. Même si les nouvelles se veulent plus rassurantes aujourd’hui.