Le porte-parole du Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme et du Tribunal de première instance de Tunis, Sofiene Selliti a déclaré lundi que le parquet relevant du Pôle a ordonné l’ouverture d’une enquête sur les déclarations faites par le capitaine de police.
Ce dernier avait fait part de l’existence de plans terroristes et d’un dépôt d’armes à Ouardanine (gouvernorat de Monastir). Le juge d’instruction du Pôle s’est saisi du dossier, a indiqué Selliti à l’agence TAP.
Sofiene Selliti avait relevé dans des déclarations médiatiques précédentes que le contenu de la vidéo publiée par le capitaine de police et deux autres personnes sur les réseaux sociaux était « infondé et erroné pouvant perturber l’ordre public ». Selon lui, toutes les parties concernées par les données publiées ont été auditionnées le week-end dernier.
Dans un communiqué rendu public vendredi dernier, le ministère de l’Intérieur a qualifié d' »infondées » les déclarations faites. Celles-ci, révélaient la découverte d’un dépôt d’armes à Ouardanine (gouvernorat de Monastir) et l’existence de plans terroristes. C’est un affilié à la Direction générale de la Garde nationale qui les a faites.
Selon le ministère, ce policier n’appartient pas au corps spécialisé dans la lutte antiterroriste ou à l’unité compétente de la Garde nationale. Il était en congé de maladie. La Direction l’avait entendu sur des déclarations précédentes. Ainsi, elle a ouvert une enquête administrative à cet effet, a ajouté le communiqué.
Un capitaine du district de la sécurité nationale à Sousse a difffusé une vidéo sur les réseaux sociaux. Celle-ci évoquait la découverte d’un dépôt d’armes à Ouardanine et l’existence de plans terroristes.
Source: TAP