Le conseil central de l’UTAP appelle le nouveau chef du gouvernement à faire participer l’organisation agricole aux discussions relatives à la formation du gouvernement. Et ce, dimanche à Bizerte, à l’issue de sa 4ème réunion périodique.
De plus, le conseil de l’UTAP demande de prendre en considération ses recommandations. Notamment celles concernant les personnes à nommer à la tête des départements en relation avec le secteur de l’agriculture et de la pêche.
En effet, l’Union Tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche se penchait sur le choisir les membres du prochain gouvernement. Pour elle, la compétence, l’intégrité et la mise en place d’un programme de travail doivent être la base de ce choix. Objectif : valoriser les deux filières de l’agriculture et de la pêche dans l’approche de développement.
Car pour l’organisation ces deux activités constituent la solution la plus appropriée pour relever les défis économiques et sociaux.
Des problèmes à la pelle !
Par ailleurs, l’organisation exprime son mécontentement. Et ce, en raison de l’absence de nouvelles mesures en faveur du secteur agricole et de pêche dans le projet de la Loi de Finances (PLF 2020).
De même, elle demande de finaliser les accords de partenariat avec le gouvernement. A savoir ceux couvrant les activités des céréales, des volailles et de la pêche.
En outre, l’organisation exprime sa préoccupation quant au retard enregistré lors du démarrage de la saison de grandes cultures. La cause principale étant la pénurie d’engrais. Elle impute la responsabilité de cette situation aux autorités concernées.
Dans le même contexte, le conseil central souligne l’impératif de subventionner les semences sélectionnées de céréales certifiées et multipliées en Tunisie. Et de les fournir à temps aux agriculteurs, dans les différentes régions de production.
Egalement, l’UTAP dénonce la politique du ministre de l’Agriculture concernant le Fonds des catastrophes naturelles. « Ce fonds constitue un acquis important dont l’activation a été fortement revendiquée par l’Union », souligne-t-elle.
De ce fait, l’Union agricole déclare comprendre les appréhensions des oléiculteurs. Tout en invitant l’Office national de l’huile à intervenir immédiatement, pour absorber les excédents, réguler le marché et fixer un prix de référence.
Réguler le marché
L’organisation agricole appelle à organiser des mouvements de protestation dans les régions. Et ce, contre la passivité des autorités face aux dossiers des engrais et de l’huile d’olive.
En ce qui concerne le secteur des dattes, elle souligne l’importance de conjuguer les efforts de toutes les parties prenantes. En l’occurrence le Groupement interprofessionnel des dattes. Afin d’assurer la réussite de la saison et réguler le marché de manière à préserver les droits des agriculteurs.
L’union exprime aussi son inquiétude quant à la situation difficile que traverse le secteur de la pêche et à la régression de son rendement. A cet effet, elle confirme la nécessité d’accélérer l’application de l’augmentation de la subvention et la résolution du dossier de la couverture sociale des pêcheurs.
Au final, l’union revendique l’accélération de la réforme du système de transport agricole. Afin de limiter les accidents et de préserver les vies humaines et les droits des ouvrières agricoles.
Source : TAP