C’est ce qu’affirme le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Mohamed Ali Boughdiri. Et ce, dans une déclaration aux médias, aujourd’hui 18 novembre. Le syndicaliste dévoilant cette date pour les prochaines négociations sociales.
Ainsi, il précise que la centrale syndicale a constitué plusieurs commissions. Et ce, afin de mener les négociations à bien. D’ailleurs, les négociations sociales du secteur privé portent sur 54 conventions-cadres. Il affirme également que l’accord concernant la dernière augmentation salariale signé en 2018 n’a pas été achevé.
Il est à rappeler que lors des dernières négociations sociales, l’UGTT revendiquait une augmentation salariale dépassant 10%. Une revendication qui s’est soldée par un refus catégorique que la part de l’Union Tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA). Après plusieurs tractations entre les deux centrales, elles se sont mises d’accord pour une augmentation de 6,5% en septembre 2018.
Par ailleurs, il semble que les prochaines négociations sociales du secteur privé ne seraient pas sans tension. Chaque organisation syndicale sortira ses arguments pour défendre son point de vue. L’UGTT misera sur l’inflation qui ronge le pouvoir d’achat des salariés qui ne savent plus comment boucler leur fin du mois. La centrale syndicale misera encore sur la cherté de la vie. D’ailleurs, un ancien syndicaliste de l’UGTT déclarait que les entreprises cotées en bourse génèrent des bénéfices très importants. De ce fait, elles sont capables d’octroyer des augmentations de plus de 6%.
De son coté, la centrale patronale argumentera son discours autour de plusieurs faits économiques. La hausse du TMM qui a impacté sa compétitivité, la dépréciation du dinar, l’impôt excessif et le manque de productivité.