En déplacement à Malabo pour affronter la Guinée Equatoriale, les Aigles de Carthage chercheront à glaner le maximum de points. Et ce, pour conforter leur position de leader du groupe J.
En effet, les Aigles de Carthage affronteront la Guinée Equatoriale ce mardi soir à Malabo. Car, après avoir étrillé, avec la manière, la Libye de Faouzi Benzarti (4-1)- et ce, en ouverture des éliminatoires de la CAN 2021-, ils affichent l’ambition de rééditer leur performance lors du derby maghrébin. Et ainsi consolider leur position de leader du Groupe J.
A cet égard, la rencontre dont le coup d’envoi est prévu à 20h00, sera dirigée par l’arbitre comorien Mohamed Othmani. A noter que dans l’autre match du groupe J, la Libye accueillera le même jour la Tanzanie, à Monastir (20h00). Avec l’espoir de sortir la tête de l’eau.
Un adversaire difficile à manier
Mais prudence. Même si sur le papier, l’équipe de Tunisie part favorite dans ce groupe jugé « à la portée ». Or, il faut s’attendre à un sursaut d’orgueil de la part de notre adversaire imprévisible. Car, il cherchera certainement à se racheter après sa dernière défaite.
En effet, battu en déplacement par la Tanzanie (1-2), le Nzalang Nacionale ne lâchera rien devant les Tunisiens. D’autant plus qu’il joue à domicile devant un public tout acquis à sa cause. En outre, la Guinée Equatoriale sera beaucoup plus difficile à manier puisqu’elle évoluera dans des conditions climatiques pas vraiment favorables aux Tunisiens. Qu’on en juge: une température avoisinant les 30°C avec un taux d’humidité de l’ordre de 82%.
A noter que, sur l’ensemble des trois précédentes confrontations entre les deux équipes, la Tunisie avait gagné une seule fois en 2012 (3-1), perdu en 2015 (1-2) et fait match nul en 2013 (1-1). C’est dire que rien n’est gagné d’avance face à cet adversaire accrocheur et combatif.
Attaque en verve, défense fébrile
Dans ce match qui ne sera pas de tout repos, les hommes de Mondher Kebaï devront glaner le maximum de points en se montrant efficaces et réalistes en attaque tout en étant solides en défense. Afin de verrouiller leur cage face aux attaquants équato-guinéens rapides et dotés d’une bonne technique.
Car, il est indispensable de tirer les leçons de notre prestation livrée, vendredi dernier au stade de Radès, face aux Chevaliers de la Méditerranée.
En effet, la ligne d’attaque avait été flamboyante grâce au duo d’enfer composé de Khazri -Khenissi, épaulé par un Msakni des grands jours et bien servi, faut-il le rappeler, par les chevauchées meurtrières des trois milieux défensifs, Skhiri, Sassi et Ben Mohamed.
Par contre, la charnière centrale se montrait fébrile et hésitante à l’image du revenant Aymen Abdennour. Un joueur téméraire et généreux, mais imprévisible. La preuve? Sa responsabilité manifeste dans le but de Hamdou El Houni qui a failli nous coûter très cher.
En conclusion, le sélectionneur national serait bien inspiré de colmater les brèches sur le plan défensif. Car le danger pourrait surgir de ce compartiment du jeu de tous les dangers.