Les professionnels du secteur cinématographique tunisien exigent l’annulation de la décision de limogeage de la Directrice Générale du Centre National du Cinéma et de l’Image (CNCI), Chiraz Latiri.
Dans un communiqué rendu public, aujourd’hui, 19 novembre, les professionnels du secteur cinématographique tunisien ont fait part de leur étonnement de la décision du ministre des Affaires culturelles Mohamed Zine Elabidine de limoger Chiraz Latiri. Ainsi, ils considèrent que cette décision « rappelle des pratiques d’une époque révolue »,précisent-ils.
D’ailleurs, ils considèrent que cette décision est unilatérale et humiliante. Et de rappeler que qu’elle intervient dans une période transitoire entre le nouveau gouvernement et un gouvernement sortant.
Le silence du ministère ne peut qu’alimenter les rumeurs. Affirme le collectif. « C’est une décision qui porte atteinte à l’image du CNCI avec ses partenaires étrangers », précise-t-il.
Pour sa part, Chiraz Latiri a annoncé la nouvelle de son limogeage sur son profil officiel du réseau social Facebook, hier, 18 novembre. « Mes amis je vous annonce qu’officiellement, il a été mis fin à mon détachement au CNCI et l’on m’a réintégrée à l’ISAMM ! Un document précieux qui me rend en quelques secondes mon noble métier, « ma première et ultime qualité » d’universitaire informaticienne … Quelle joie pour moi de récupérer ce statut…
Je retrouve finalement ma parole libre et libérée… ».
C’est ainsi qu’elle a annoncé cette nouvelle. En toute objectivité, la directrice est heureuse de retrouver son nouveau statut. Et d’exprimer sa joie de retrouver « ma parole libre et libérée ». Pour rappel, le ministère des Affaires culturelles n’a pas expliqué les raisons du limogeage.