Naziha Laâbidi, ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, met l’accent sur l’importance du respect de la parité pour la prochaine composition gouvernementale.
D’ailleurs, Naziha Laâbidi s’exprimait sur les ondes radiophoniques quant à la baisse du taux de participation de la représentation des femmes à l’ARP. Le même schéma risquant de se reproduire par la suite.
En effet, notons que le Parlement actuel est constitué à 24% de présence féminine.
Un chiffre alarmant, rétorque-t-elle. Alors qu’il faut se rappeler que les députées représentaient 35% de l’ARP, en 2014.
Par ailleurs, elle déclare: « J’appelle le nouveau chef du gouvernement désigné à appliquer le principe de parité pour le prochain gouvernement. Cela pourra changer une situation où la présence masculine domine« .
Ainsi, elle pointe du doigt l’absence de parité à l’Assemblée des représentants du peuple. Mais aussi, l’absence de représentativité équitable entre eux aux postes décisionnels de l’ARP.
En outre, elle souligne aussi l’absence de représentativité équitable entre les hommes et femmes à la présidence des Commissions permanentes chargées d’examiner les projets de loi.
Cela dit, la question est de savoir ce qu’il faut en déduire? Dans un sens, si on veut renverser cette tendance « masculine », il va falloir développer des programmes de sensibilisation et des séminaires de formation à l’intention de tous les membres de l’ARP. Ou encore diffuser une culture d’égalité des genres et d’assurer une meilleure compréhension de l’importance de l’égalité entre les genres à tous les niveaux.
Mais plus encore tout reste à faire, pourquoi ne pas encourager la distribution proportionnelle des députées au sein de toutes les Commissions. Ou le mieux serait d’imposer des quotas de représentation féminine au sein des Commissions, pour garantir la participation des femmes dans tous les domaines.
Et comme dit le vieux dicton: « Seules nous sommes invisibles, ensemble, nous sommes invincibles. »