Taoufik Rajhi, ministre chargé des grandes réformes auprès du chef du gouvernement revient sur les réformes en Tunisie. Et ce, dans une interview sur les ondes de RTCI.
D’ailleurs, Taoufik Rajhi expose le processus des réformes. Selon lui, en 2015, il n’y avait pas la possibilité de parler de réformes. Il déclare: « On ne parlait pas des réformes majeures. »
Puis, il revient sur ce qui s’est passé durant les années de la révolution. « C’était un débat d’idéologie plutôt que de la mise en place des réformes », assure-t-il.
De plus, il ajoute: « Pour moi, le débat ne doit pas être idéologique. Car les revendications de la révolution sont à la base socio-économiques ».
En outre, il soulève un autre élément important sur la question du non-versement par le FMI de 250 millions. En effet, M. Rajhi rappelle que si la Tunisie est inscrite dans un processus de réformes économiques; elle est aussi co-propriétaire au FMI. Et le premier de ses plans est mis au point avec la coopération du FMI.
Alors, « l’important c’est de garder le FMI. Car il représente un symbole pour les autres bailleurs de fonds, celui d’investir en Tunisie. Cela dit, il est important de trouver des solutions macro-économiques. Car le pays a perdu le combat sur la croissance ».
De ce fait, il estime que le déficit primaire, qui était de 3.6 en 2016, est passé à zéro en 2019. « Ce qui est tout de même positif », conclut-il.
« La Tunisie a perdu le combat sur la croissance » ??!! Monsieur Rajhi, Le Combat DE la Croissance n’a JAMAIS eu lieu pour être perdu !!