Le directeur exécutif du parti Nidaa Tounes Hafedh Caid Essebsi fait savoir via son post FB qu’il portera plainte contre Lazhar Akremi pour avoir fourni des fausses informations, lors d’une émission sur la chaîne la 9.
Hafedh Caïd Essebsi souligne que Lazhar Akremi n’a qu’un seul but. Celui de ternir l’image de marque de son père Béji Caïd Essebsi et la sienne.
Il estime, toujours selon son post, que « Lazhar Akremi veut induire l’opinion publique en erreur. Pour redorer l’image du chef du gouvernement Youssef Chahed ».
Rappelons que Lazhar Akremi avait déclaré que le président défunt, Béji Caïd Essebsi ainsi que son entourage avait été approché pour intervenir auprès de la BCT en faveur d’un homme d’affaires. Lequel voulait bénéficier de 24 millions de dinars en provenance d’un pays étranger. Akremi affirme qu’ils auraient demandé une commission de huit millions de dinars.
Il est clair que le torchon brûle entre Hafedh Caïd Essebsi et les anciens dirigeants de Nidaa Tounes. Serait-ce une question de leadership ou chacun veut se positionner à sa façon? Pour un grand nombre de politiciens, il s’agirait d’un ego surdimensionné.
Cela dit, si on évoque de l’ego de certains, il faut comprendre comment on est arrivé jusque là. Durant les cinquante dernières années, on avait un système politique verrouillé sur un plan purement politique, celui de la présidence. Mais surtout une initiative politique qui était fermée. Autrement dit, les dirigeants de cette époque n’avaient pas trop de marge, ils étaient juste des gestionnaires qui faisaient tourner la machine.
Aujourd’hui, neuf ans après la révolution, les choses ont évolué. Nous nous retrouvons face à des recommandations politiques d’apprentissage et au jeu des partis.
D’un autre côté, le constat est clair: le bilan des partis politiques est faible. Pour la simple et bonne raison c’est qu’ils n’ont pas à ce jour construit une nouvelle logique. D’ailleurs, on se demande quand cela pourrait marcher? L’idéal serait d’avoir une unité qui s’adresse à la société avec toutes ses composantes. Voilà le message qu’auraient dû recevoir les Tunisiens dès le départ. Serait-ce trop tard? C’est le temps qui nous le dira…