L’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat – Utica et la Confédération des entreprises norvégiennes signent un accord de partenariat. Il s’étale sur cinq ans. Et ce, en vue de renforcer les relations socio-économiques entre les deux pays.
Ainsi, cet accord de partenariat était signé ce lundi à Tunis, dans le cadre de la rencontre d’affaires tuniso-norvégienne. « L’accord revêt une importance particulière dans le développement des investissements norvégiens en Tunisie au cours de la prochaine période ». C’est ce qu’estime le président de l’UTICA, Samir Majoul.
D’ailleurs, Samir Majoul appelle à cette occasion à conclure d’autres accords de ce type. Et ce, afin de favoriser l’échange d’expériences. Car, la Norvège possède un savoir-faire important. Notamment dans les secteurs des énergies renouvelables, de la privatisation et de développement des entreprises publiques, de la pisciculture et dans l’industrie du bois.
En outre, selon le président de l’UTICA, la Norvège accorde beaucoup d’intérêt aux compétences tunisiennes. Pour lui, il est indispensable de savoir tirer profit de ces accords. Afin de favoriser l’intégration des diplômés tunisiens dans les pays européens. Et de mobiliser les financements nécessaires pour leurs projets; sans se contenter de leur offrir des postes d’emploi seulement.
Les Norvégiens s’intéressent à l’énergie, l’agriculture et la pisciculture
Par ailleurs, Abdelbasset Ghanmi apporte des précisions. En effet, pour le directeur général de l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA Tunisie), les investissements norvégiens directs en Tunisie restent faibles. Puisqu’ils ne dépassent pas les 22 millions de dinars (à l’exception du secteur de l’énergie).
De plus, ajoute-t-il, à l’heure actuelle, sept entreprises norvégiennes exercent en Tunisie. Et notamment, dans les secteurs de l’industrie et des services. Tout en ajoutant qu’elles emploient 200 salariés. Ces investissements sont répartis sur les différentes régions de la République (Tunis, Zaghouan, Béja, Gafsa, Tozeur et Medenine…).
Car, « la Tunisie est une destination compétitive de part son positionnement géographique et son capital humain », poursuit-il. Et de souligner que le coût du recrutement des ingénieurs tunisiens constitue le 1/5 du coût du recrutement de leurs homologues issus de l’Europe du sud
De son côté, la directrice des affaires politiques de la confédération des entreprises norvégiennes, Mari Sundli Tveit a fait savoir que les chefs des entreprises norvégiennes sont attitrés par les opportunités investissements en Tunisie. Et ce, surtout dans les secteurs de l’énergie, de l’agriculture et de la pisciculture.
Et d’ajouter que son pays œuvre à développer le programme d’appui à la femme au cours prochain quinquennat. Elle a précisé que ce programme de partenariat permettra de renforcer la présence de la femme tunisienne dans les postes de responsabilité et de direction.
Des prix, sont décernés lundi après-midi aux bénéficiaires de ce programme dont la phase pilote a démarré l’année dernière avec la participation de 20 femmes, selon cette responsable.
E.M avec TAP