Le Président de la CCI Tunis Mounir Mouakhar a été invité par l’Union Africaine et la Commission du dialogue africain (CoDA) pour participer à Addis Abeba au « dialogue stratégique entre les associations des sociétés africaines ».
L’évènement a suscité nombre de discussions sur l’ensemble des problématiques et des opportunités pour le développement du commerce, de l’investissement et des services. Et ce, entre les 54 pays africains.
Par ailleurs, Mounir Mouakhar a appelé les entreprises tunisiennes à accorder l’importance nécessaire à cette nouvelle donne du marché africain. Il a souligné que l’Utica, les Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI) et toutes les structures d’appuis à l’export et à l’investissement auront, certes, un rôle de premier plan à jouer pour un plus grand accès des produits tunisiens aux différents marchés et la meilleure croissance de l’économie tunisienne.
Pour une meilleure intégration africaine
Pour rappel, la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) est entrée en vigueur le 30 mai 2019. Soit 30 jours après le dépôt, par le 22ème état membre de l’Union Africaine, des instruments de ratification. 54 pays Africains sur les 55 ont déjà signé l’accord et 27 ont déjà déposé les instruments de ratification.
« La réalisation de la Zlecaf constitue une étape importante pour une meilleure intégration africaine. Et une augmentation des volumes d’échanges intra-africains », souligne le président de la CCI Tunis.
En effet, la Zlecaf sera un marché de 1,2 milliard de personnes. Avec un PIB de 2,5 milliards de dollars. Elle deviendra comme la plus grande zone de libre échange du monde.
En effet, c’est une volonté claire de l’Union Africaine de démarrer la Zlecaf en juillet 2020 pour les 24 pays ayant ratifié l’accord. L’objectif étant de commencer à baisser progressivement les droits de douane des produits d’origine africaine. Et ce, pour élever le niveau du commerce intra-africain de 16 % actuellement. A 50% dans les 10 ans à venir.
« L’Afrique est en train de changer. La plupart des pays africains étaient présents à ce dialogue. Les contraintes et les difficultés sont spécifiques à chaque pays. Mais tous étaient favorables et motivés pour le lancement de la Zlecaf et du Conseil Africain des Affaires pour soutenir la croissance du continent Africain », souligne Mounir Mouakhar.