L’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) organisera demain vendredi à partir de 11h00, la composition des blocs parlementaires.
Ainsi, cela se fera dans le cadre d’une séance plénière à l’ARP. Elle annoncera la composition des groupes parlementaires et celle du bureau du parlement.
En effet, rappelons que les présidents des groupes parlementaire se sont réunis hier. L’objectif de cette rencontre s’est concentrée sur la distribution des quotas ainsi que des responsabilités au sein du bureau de l’ARP.
Car, la composition du paysage politique actuel semble avoir pris une autre dimension. Et ce, depuis le résultat des dernières élections législatives et présidentielle. En 2019, les résultats du vote avaient donné la victoire au Mouvement Ennahdha (54 sièges). Suivaient de Qalb Tounes (38 sièges), le Courant démocrate (22 sièges), le parti Al Karama (21 sièges), puis le Parti destourien libre (17).
Puis, le mouvement Echaab obtenait 15 sièges et Tahya Tounes 14. Et dans le bas du classement, on retrouvait Machrou3 Tounes et le parti Al Rahma avec quatre sièges chacun. Quant à Nidaa Tounes, l’Union démocratique républicaine et Al Badil, ils récoltaient chacun trois députés.
Cependant la volonté de vivre ensemble aura certainement le dessus. D’ailleurs, certains partis ont perdu lors des élections de leur superbe. D’autres ont carrément perdu leur électorat. C’est le jeu électoral. D’ailleurs, le cas Nidaa Tounes en est un exemple. Voila qu’il n’a qu’un seul député qui le représente. Le hold-up de la politique a conduit à ce clivage plutôt morose qui semble s’éterniser. Seul le parti Ennahdha demeure influent.
Il est clair que le jeu des alliances politiques depuis ces quatre dernières années n’a fait que déstabiliser le pays. Et les ambitions de cette classe politique se sont intéressées davantage à leurs propres intérêts plutôt qu’à celui de l’Etat. Alors que la situation se complique de plus en plus, la cohabitation avec le mouvement Ennahdha devrait prendre la forme d’une probable nouvelle Troïka.
Cela dit, la question est de savoir si les députés mettront en place les réformes qui tardent à venir sur le plan économique. A savoir: lutter contre le chômage, la corruption, le terrorisme. Autant d’enjeux primordiaux pour le gouvernement, pour la période à venir, car il y va du salut du pays.