Le nouveau chef du gouvernement désigné Habib Jemli souligne dans une déclaration sur les ondes de Mosaïque fm que sa « position est claire ». Et ce, vis-à-vis de n’importe quel parti politique y compris Ennahdha qui l’a chargé de composer le gouvernement dans les prochains jours.
Habib Jemli souligne qu’il est encore tôt pour parler de composition du gouvernement. « Ce qui est important à mes yeux, c’est qu’il y ait des orientations claires et nettes », poursuit-il.
Indépendamment des rumeurs sur lesquelles il y aurait des noms fuités, il rétorque que « cela n’a aucun sens ». Selon lui, le plus important est de relever les défis. A savoir: penser à une autre forme de gouvernance que celle d’aujourd’hui archaïque; et être dans l’ère du temps.
Sur la question d’une éventuelle participation de Qalb Tounes, M. Jemli estime que ce parti est arrivé 2 ème aux législatives. Tout en ajoutant qu’il a toutes ses chances de faire partie de ce gouvernement.
Il ajoute: « L’essentiel est de miser sur les compétences nationales nécessaires pour relever les défis. Afin de propulser la Tunisie au stade de croissance et de développement. »
En outre, M. Jemli a exprimé son refus de commettre les mêmes erreurs; à savoir les calculs partisans ayant conduit malheureusement à l’instabilité politique.
Par ailleurs, l’objectif est d’esquisser les premiers contours du programme d’action du prochain gouvernement. Autrement dit, un gouvernement qui devra réaliser de la prospérité, de la stabilité et de la sécurité. Même si tout le monde estime que les choses avancent doucement, voire même pas. Cependant, ne faut-il pas se demander si encore une fois la politique de consensus sera remise sur le tapis? On verra dans les prochains jours…
Il est clair que les Tunisiens ne s’intéressent ni à la politique du consensus ni aux calculs partisans. Ils veulent surtout retrouver leur pouvoir d’achat qui connait une perte de 40%. De même qu’un statu quo sur la hausse des factures imprévues. Enfin, ils aspirent à vivre dignement.