Le Ministère du Transport affirmait jeudi que l’activité de location d’un ou plusieurs véhicules pour le transport public des personnes est soumise à un cahier des charges et à une autorisation préalable.
En effet, le communiqué du ministère intervient à la suite de la diffusion dans les médias d’une information sur un projet lancé par un investisseur tunisien. Lequel porte sur une application permettant de louer des scooters.
A cet égard, le ministère précise dans son communiqué, que toute infraction ou non respect des dispositions de la loi numéro 33 de 2004, soumet la personne concernée aux sanctions prévues par cette loi.
Ainsi, la société privée Intigo a mis en circulation, dans le cadre de ce projet, près de 50 taxi-scooters. Et ce, pour transporter les citoyens dans la capitale Tunis. Grâce à une plateforme électronique, le client peut contacter le taxi-scooter. Il lui donne les indications sur l’endroit où il se trouve et où il compte se rendre. Il peut même connaître à l’avance le coût du transport.
Cependant, les opérateurs du secteur de taxi individuel relevant des organisations patronales UTICA et CONECT s’opposaient déjà mercredi et jeudi, à ce nouveau projet annoncé dans les médias. Ils estiment qu’il s’inscrit dans le cadre « du transport anarchique ».
Notons aussi que la Chambre Nationale des Propriétaires de Taxis Individuels relevant de l’UTICA, compte organiser un sit-in le 2 décembre 2019 pour protester contre ce projet.
E.M avec TAP