Un dimanche noir. C’est ce qu’ont ressenti les Tunisiens en apprenant le drame à Aïn Snoussi dans la délégation de Amdoun ayant conduit à la mort de 26 jeunes dans un accident de bus survenu en Tunisie, dans une région montagneuse.
Aïn Snoussi a connu une tragédie hier. Il est clair que la majorité des accidents est liée à des problèmes d’infrastructure. Le drame d’hier en est malheureusement un exemple.
Tout le monde sait que ce passage est dangereux, sans arriver à trouver des solutions dans la région. Selon un bilan encore provisoire, Sonia Becheikh, ministère de la Santé fait état de 26 morts et 18 blessés.
De son côté, le ministre de l’Equipement, Noureddine Selmi, a souligné sur les ondes Mosaïque FM que certaines régions du pays, plus précisément le nord-ouest du pays, sont laissées pour compte.
Quant à ce passage au niveau de Aïn Snoussi, il indique qu’il avait donné l’ordre de mettre en place une étude en vue de construire un pont au niveau du dangereux virage où a eu lieu l’accident. Selon lui, le coût de la construction du pont s’élève à environ 200 millions de dinars.
Par ailleurs, rappelons que les premières images de l’accident ont suscité l’effroi des Tunisiens. Et une incompréhension vis-à-vis du gouvernement mais aussi face à la nonchalance des responsables.
C’étaient des jeunes, entre 20 et 30 ans, qui avaient la vie devant eux. Mais voilà qu’ils sont fauchés par la mort.
Selon les premiers éléments de l’enquête et d’après le ministère de l’Intérieur, le bus appartenait à une agence de voyage locale.
Enfin, en tout, 43 personnes se trouvaient à bord de ce véhicule. Un dimanche ensoleillé qui s’est transformé en un dimanche noir. Reste la douleur des famille et cette lancinante question: Pouvait-on empêcher ce drame? Aujourd’hui et plus que jamais, il est grand temps de trouver les solutions pour améliorer les infrastructures dont l’état déplorable conduit à chaque fois à des tragédies.