Augmenter le plafond la carte technologique. Tel est l’une des propositions de Zied Saghari, membre du bureau exécutif chargé de la jeunesse et de l’entrepreneuriat de la Fédération nationale des technologies de l’information et de la communication.
Dans une déclaration accordée à leconomistemaghrebin.com, Zied Saghari affirme que le projet de loi de finances 2020 doit prendre en considération plusieurs mesures pour booster le secteur des TIC. En effet, il considère que le plafond de la carte technologique doit être revu à la hausse. “ On s’attend à ce que le PLF 2020 revoit à la hausse le plafond de la carte technologique”. Il affirme également que le plafond de la carte technologique demeure limité. Et ce, à cause de la baisse de la valeur du dinar tunisien.
De même, le membre du bureau exécutif a formulé le souhait de voir la carte technologique permettre l’encaissement. Il affirme dans le même sillage que plusieurs jeunes freelancers sont capables de travailler pour plusieurs clients étrangers. Cependant, ils peinent quand il s’agit d’encaisser leurs honoraires de l’étranger. Ainsi, cette mesure permet d’ouvrir encore les opportunités du travail et faciliter le paiement des freelancers de l’étranger. D’ailleurs, le montant maximum de la carte technologique est de 1000 dinars pour les personnes physiques et 10.000 dinars pour les entreprises.
Revenant sur le PLF 2020, il a affirmé qu’il s’agit d’un projet qui s’inscrit dans le même sillage que son précédent. C’est un projet de loi de finances qui taxe les TIC.
D’ailleurs, Zied Saghari affirme qu’il ne faut pas taxer la technologie. Il affirme que la taxation oblige les professionnels et les jeunes intéressés par ce domaine à se tourner vers le commerce parallèle. Dans le même sillage, M. Saghari a souligné le décalage flagrant des prix des composants informatiques entre le marché local et les marchés étrangers.
Ainsi, le membre du bureau exécutif recommande de dédouaner les produits TIC. Cette démarche permet de rendre les TIC plus accessibles à la jeunesse. M. Saghari soutient également que le fait de rendre les TIC accessibles à la jeunesse leur permet de mieux maîtriser les TIC.
Notre interlocuteur recommande, entre autres, de réduire les taxes sur les composants informatiques et TIC importés. “ La poste impose des taxes qui dépassent de loin la valeur du produit tic importé”, s’étonne-t-il.