Présidé par Samir Majoul, une délégation de l’UTICA a exposé sa vision pour le sauvetage de l’économie tunisienne. Et ce, lors d’un entretien avec une délégation de plusieurs institutions internationales, au siège de l’UTICA.
Reçue au siège de l’UTICA, cette délégation se compose de Tony Verheijen, Abdoulaye SY, Jesko Hentschel représentants de la Banque Mondiale, Mouna Hamden représentante de l’IFC, Gerald Audaz, chef de section développement économique et Francisco Acosta, de l’Union Européenne et Antoine Sallé de Chou, Chef de Bureau de la BERD en Tunisie.
La délégation de l’UTICA a souligné la nécessité de maîtriser plusieurs problèmes de l’économie tunisienne. Il s’agit de l’’endettement, les dépenses publiques, de booster l’investissement et la croissance, de promouvoir l’internationalisation des entreprises tunisiennes, de baisser la pression fiscale et de réduire le marché informel. Par ailleurs, les responsables de l’UTICA ont présenté les grandes lignes du manifeste de l’UTICA pour la relance économique. Ce plan concerne la période 2020/2025.
Les deux parties ont également abordé des questions relatives à l’environnement des affaires et aux réformes à entreprendre. En effet, la Tunisie doit relever plusieurs défis. Il s’agit de l’accord ALECA, la gestion des problèmes énergétiques, la situation du secteur du phosphate. Et la nécessité de l’adoption d’une vision à moyen et long terme pour l’économie ont également été abordés par les deux parties.
Par ailleurs, les représentants des institutions internationales ont mis l’accent sur la nécessité de mettre en œuvres les reformes nécessaires. Et de mettre en place des institutions fortes qui s’appuient sur la bonne gouvernance, la transparence et l’efficacité.
Il est à rappeler que la centrale patronale a appelé les différents gouvernements à mettre en place des réformes urgentes. Et ce pour relancer l’économie tunisienne.