L’objectif des prochaines années de la Société Industrielle des Conserves Alimentaires de Medjez El Bab est d’avoir des partenaires agriculteurs capables d’augmenter leur production à hauteur de 120 tonnes à l’hectare; atteignant ainsi la norme mondiale. C’est ce qu’affirme Tahar Bayahi, PDG de Sicam. Et ce, à l’occasion du 50e anniversaire de la fondation de la société.
En effet, pour lui, cela pourrait passer par des contrats de partenariat. Avec des engagements tant sur la prise de risques que sur le soutien et la sécurité de l’agriculteur. D’ailleurs, du haut de ses 50 ans d’existence, SICAM accompagne les agriculteurs de plusieurs régions, telles que Béja, Kairouan et maintenant Gafsa. En créant une chaîne de valeur complète nécessaire à la filière de la tomate.
D’ailleurs, la réussite de Sicam ne date pas d’hier. Cette société était fondée en 1969 et célèbre cette année ses 50 ans. En 1969, le fondateur, feu Hadj Youssef Bayahi, s’installait à Medjez el Bab pour mettre en place une usine de conserves.
Ainsi, a moment où l’ensemble de la transformation de la tomate se faisait au Cap Bon, Feu Haj Youssef Bayahi décidait d’implanter son usine au Nord-Ouest. Son objectif était animé par deux motifs. A savoir: la prospection dans une région vierge et la contribution au développement intérieur du pays.
En outre, l’entreprise fut pour Tahar Bayahi une école de vie. Un projet avec ses difficultés à faire réussir. Mais qui, aujourd’hui, a les moyens de ses ambitions. « SICAM m’a beaucoup appris. Car dans une entité qui reçoit des milliers de tonnes de tomates par jour, vous avez une obligation de décider. C’est en soi une très grande leçon de management », déclare-t-il.
Au fil du temps, SICAM a accompagné les agriculteurs de plusieurs régions. En créant une chaîne de valeur complète nécessaire à la filière de la tomate.
Sicam, une marque visionnaire, alliée de la femme tunisienne
Enfin, le groupe des bâtisseurs était de surcroît visionnaire. Puisqu’il avait anticipé à l’époque l’impact de la généralisation de l’enseignement qui couvrait naturellement les jeunes filles tunisiennes. contribuant à en faire une génération active, autonome en quête d’éléments lui facilitant la vie quotidienne, réconciliant vie professionnelle et vie familiale. L’enjeu était donc clair : la femme tunisienne a besoin de gagner du temps, l’utilisation des conserves allait lui procurer le bonheur de nourrir sa famille sans soucis, grâce à des produits de qualité.
Au final, le pari est gagné, puisque pour les bâtisseurs, les conserves sont des produits modernes, voire indispensables et continueront de l’être. Ils participent ainsi à l’émancipation de la femme tunisienne.