Une première en Tunisie, voire même une bonne nouvelle, le lancement d’Intigo! Mais depuis le lancement du fameux taxi scooter, les chauffeurs de taxis s’énervent. Ils voient en cette nouvelle startup comme une concurrence qui pourrait prendre leur place.
D’ailleurs, ils ont déjà commencé leurs intimidations et les agressions qu’elles soient physiques ou verbales. Autrement dit, le refus d’avoir un concurrent serait-il leur marque de fabrique?
De ce fait, l’Union tunisienne des taxis individuels proteste en ce jeudi 5 décembre, devant le siège de l’Assemblée des représentants du peuple, contre le « Taxi Scooter« .
D’après Mohamed Ali Arfaoui, secrétaire général adjoint de l’Union, ce projet est illégal. Il estime que ce dernier porte atteinte au secteur. Il a également fait savoir que s’il n’y pas d’autres alternatives, il y aurait une grève prochainement.
Tout comme ils annoncent que si jamais il n’obtiennent aucune réponse, ils iraient manifester devant le palais présidentiel, selon le communiqué du 5 décembre.
Face à ces conflits, le ministère des Transports se retrouve dans l’oeil du cyclone. Va-t-il mettre fin aux plaintes répétitives et aux conflits qui ne cessent de s’intensifier? Attendons voir!
Par ailleurs, que demande un client quand il prend un taxi. Ce qu’il souhaite surtout comme des critères de sélection, ce sont la ponctualité et la politesse.
Une chose est sûre, ceci a déjà causé un remue-ménage auprès de propriétaires des taxis individuels. Ils considèrent qu’ils représentent une entrave à leur profession.
Alors, le chauffeur de taxi qui refuse une course, ou qui vous demande où vous allez avant même que vous y mettiez les pieds? Est-ce bien fini? Mais quelle ironie du sort pour les chauffeurs de taxi qui se considèrent comme des rois! Comment feront-ils face à cette nouvelle startup? Décidément, elle est loin de les enchanter. Alors, avec cette nouvelle formule, connaîtra-t-on la fin du problème avec les taxis? Tout en sachant qu’on ne sait pas sur qui on va tomber! À suivre..