La violence comprend toutes ses formes. Il s’agit d’un fléau qui touche tout le monde et plus que jamais les femmes au premier lieu.
Les femmes sont les premières cibles et victimes. D’ailleurs, elles sont nombreuses à avoir subi des violences de tout genre, selon une étude de Credif.
Cela prouve que la lutte contre les violences dans la société est un combat de toutes les femmes tunisiennes et dans le monde entier.
Cela dit, l’une des plus répandues sont la violence psychologique et verbale. Tel est l’un des thèmes évoqués par le Credif lors d’une conférence de presse organisée aujourd’hui au siège du Credif.
Selon la présentation, le nombre d’affaires liées à la pratique de la violence verbale contre les femmes atteint 3 620 cas, contre 3370 cas de violence physique et 511 cas de violence sexuelle.
Rappelons que les indicateurs du ministère des Affaires sociales ont fait savoir que 55% des femmes prises en charge par ses structures sont victimes de violences psychologiques et physiques et 32% de violences économiques et sexuelles.
La violence à l’égard des femmes se manifeste de plus en plus, sous plusieurs formes, y compris la violence économique. Elles sont nombreuses à l’avoir subie.
Le recours à la violence économique est une arme de guerre, mais aussi la conséquence des situations alarmantes qui touchent plusieurs régions dans l’ensemble du pays.
L’étude a montré que 53.5% des femmes sont victimes de violence économique. La première violence, qui arrive en tête, est la violence physique qui représente 78.3% des cas, ce qui est tout de même important.
Rendre compte des résultats d’une enquête certes est efficace, mais ne serait-il pas mieux de mettre fin aux violences à leur encontre?