« Universités et employabilité en Tunisie 2019 », tel est l’intitulé du rapport réalisé par le cabinet « SHK Consulting » et le magazine « Le Manager ». Et ce, en collaboration avec la fondation Friedrich Naumann pour la liberté. Ce rapport affirme que trois domaines sont les plus recherchés par les entreprises tunisiennes. Il s’agit de la comptabilité finance/ commercial et systèmes d’information. Il affirme également que l’IHEC et l’ISG, premier choix des recruteurs tunisiens.
D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle, Sahar Mechri, directrice exécutive du Magazine « le Manager » a recommandé de renforcer les spécialités en question. Dans le même contexte, elle a affirmé que l’université doit travailler en étroite collaboration avec les entreprises. Et ce, pour préparer l’étudiant au monde professionnel. L’étude vise à informer les universités et les étudiants sur les besoins et les préférences des entreprises. Et à orienter ces derniers vers les universités et les diplômes qui correspondent le plus à leurs besoins. L’IHEC et l’ISG sont récurrentes dans le rapport.
Lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui, 5 décembre à Tunis, les résultats de l’étude ont été annoncés. En effet, les fonctions support pour lesquelles les entreprises voudraient recruter le plus sont par ordre décroissant : la comptabilité/ finances, le commercial et enfin les systèmes d’information. L’étude précise, également, que cet ordre est quelque peu ajusté pour les entreprises de grande taille où des fonctions telles que les ressources humaines viennent s’immiscer sur le podium.
En effet, les données de l’étude affirment que l’IHEC suivi de l’ISG occupent le haut du podium. Ces deux institutions bénéficient d’une notoriété distinguée. Elles n’ont pas été délogées par l’émergence des universités privées. Sauf pour les systèmes d’information où ESPRIT a gagné une place de leader.
L’étude montre, entre autres, que les entreprises formant presque la moitié de l’échantillon ne sont pas à la recherche d’un diplôme particulier. De plus en plus, les entreprises forment en interne. D’ailleurs, 45% des entreprises ne recherchent pas un diplôme particulier. 21% cherchent un titulaire de licence ou premier cycle. Alors que 34% exigent un niveau master ou ingénieur. Sahar Mechri a affirmé qu’il s’agit d’un chiffre digne d’étude. Cela montre que les entreprises recherchent la compétence en premier lieu et non le diplôme.
L’étude dévoile que pour la fonction comptabilité, 40% des recruteurs choisissent IHEC, 15% choisissent l’ISG et 9% l’ISCA. Expliquant, ces résultats, Sahar Mechri, la directrice exécutive du magazine « leManager » affirme que cela se renforce par des barrières à l’entrée élevées à travers la moyenne du Baccalauréat et une vie estudiantine riche. Notons que les universités privées sont absentes dans les choix des recruteurs dans la fonction support.
Pour la fonction commerciale, 45% des recruteurs affirment que leur premier choix est l’IHEC. Contre 9% dont la préférence va à l’ISG. Et 7% des recruteurs affirment que leur premier choix est l’ESC.
En ce qui concerne la filière système d’information, 25% des recruteurs affirment que leur premier choix est l’université ESPRIT. 11% des recruteurs affirment que leur premier choix est l’ENIT.
Alors que 9% affirment que leur premier choix est l’ISG. L’étude affirme également que les choix se confirment par le recrutement. Car les universités sources de recrutement pour la fonction Système d’information est comme suit : ESPRIT (20%), ENIT (11%), ENSI (10%) et INSAT (10%). Les universités sources des recrutements pour la fonction commerciale sont IHEC (33%), ISG (19%) et ESC (13%). Les universités sources de recrutements pour la fonction comptabilité finances sont : IHEC (30%), ISG (26%) et ISCAE (11%).
Par ailleurs, les entreprises ne sont pas satisfaites concernant plusieurs compétences recherchées. Si elles sont satisfaites pour les critères esprit d’équipe, aptitude à communiquer et capacité à résoudre des problèmes. Elles sont insatisfaites pour les critères aptitude en langues étrangères, aisance pour les chiffres et les mathématiques et le sens des affaires.
Présentant les recommandations, Karim Kharrat, fondateur du cabinet de consulting SHK Consulting, a affirmé qu’un travail sur les référentiels de compétences permettrait une adaptation des cursus universitaires et un ciblage de l’offre de formation continue. Il affirme que la proximité avec les entreprises par secteur et la compréhension de leurs attentes permettra indéniablement de renforcer les diplômes et l’employabilité de leurs titulaires.
Le président de Friedrich Naumann, Alexander Rieper a affirmé que la problématique de l’employabilité en Tunisie se pose également en Allemagne. Notamment que l’Allemagne a besoin de main-d’œuvre vu le vieillissement de la population.
I appreciate the efforts made in this research and article. However, I could not help but notice how biased and misleading the article was; omitting many important statistics and factor elements in this topic that could be manipulated otherwise. Furthermore, some information presented are not well interpreted, thus, misleading the reader. I do not have access to the full research to form a comprehensive statement but needless to say the article is not the epitome of objectivity.